Écrire, c’est hurler en silence, dit-on. Jules Renard dit même que c’est une façon de parler sans être interrompu. De sentiments en faits accomplis, les mots nous aident ou nous soulagent, nous accompagnent ou nous trahissent. Voici mes maux, ma trahison, bonne lecture !
A bout de souffle Les larmes aux yeux Le cou en sueur Les mains moites…
Ton image est pleine de bruit Celui d’un passé menteur Une musique qui ne reluit Que dans un présent si vainqueur.…
Hématomes féroces Ou grands fonds sous-marins Ils naviguent précoces Sans connaître leurs besoins.…
Il m’avait semblé voir Ce vent briseur de couples Qui ne laissait s’asseoir Qu’un avenir très peu souple…
Tu t’étais dit qu’tout irait bien Tu as ce tableau dans ta tête Celui d’un si sûr lendemain Celui qui vit sans faille ni dette.…
Survoler cette étendue d’eau Qui malgré sa force sage A pris des airs de repos Pour lentement mourir sur la plage…
Oser une nouvelle aventure, Sans se soucier des fioritures Troquer contre ses jours un futur Il suffit de monter en voiture.…
Un silence absolu Rien ne bouge. Immaculée vertu Sombre rouge.…
Une fois par an l’étincelle Renaît luisante dans les yeux Alors que s’approche Noël Il est temps de faire des vœux.…
Que la Terre m’avale Que plus rien n’existe Va-t-en en cavale Oublie les yeux tristes.…