Écrire, c’est hurler en silence, dit-on. Jules Renard dit même que c’est une façon de parler sans être interrompu. De sentiments en faits accomplis, les mots nous aident ou nous soulagent, nous accompagnent ou nous trahissent. Voici mes maux, ma trahison, bonne lecture !
Les âmes s’enlacent Les jupes à frou-frou Les langues vivaces Se délient à genou.…
Il aurait fallu quelques minutes Un souffle d’espoir Une pensée brute…
C’est le jour du départ Les paupières s’alourdissent Les derniers au-revoirs Rendent les choses plus lisses.…
Cette idée de te perdre Ne serait-ce qu’une minute Ne serait discutable Que dans un monde absurde…
Soudain les beaux nuages rosissent Le soleil sombre sous ses draps Les étoiles nouvelles m’éblouissent Et sous ce ciel ne reste que moi.…
Je ne suis qu’en location Tu ne m’obtiendras jamais Tu me laisses à l’abandon Faisant de moi ce qu’il te plait.…
Il brûle Sans aucun souffle Il hurle Pour qu’on étouffe…
Gracieuse Et immobile Silencieuse Mais bien utile.…
Dans une quête infinie Une épopée constante Une affamée de la vie Soudain se sent mourante…
Ces papiers qui s’égarent Ces regards de velours Qui nous disent au-revoir On vous aimera toujours.…