Ce mois-ci, nous allons monter sur scène et chanter avec la série montante Glee.
Glee, c’est le pari un peu fou de Ian Brennan, Brad Falchuk et Ryan Murphy de créer une série musical sur le thème de la chorale du lycée.
Lorsque Will Schuester (Matthew Morrisson) arrive comme professeur d’espagnol au lycée McKinley, il constate que le Glee Club n’est plus que l’ombre de lui-même. Membre de cette même chorale à l’époque de ses années glorieuses, Will décide de réanimer le Glee Club en prenant en charge sa direction. Organisant des auditions au sein du lycée, il crée une nouvelle chorale riche en personnalité entre loosers, footballeurs, pom-pom girls…
Avec l’enthousiasme de Will, le Glee Club va s’unir pour gagner les élections régionales et retrouver ses lettres de noblesse.
Glee n’est définitivement pas une série comme les autres. Dans un univers coloré et décalé, les personnages évoluent au rythme des chansons populaires américaines. Les personnages, tous plus loufoques les uns que les autres, cherchent à se construire au sein d’un univers rude qu’est le lycée. Entre Rachel (Lea Michele), la jeune surdouée vocale et hystérique qui n’a de cesse de rêver de Brodway ; Kurt (Chris Colfer), l’homosexuel extraverti ou Santana (Naya Rivera), la pom-pom girl sexy et peste ; les personnalités hautes en couleurs ne manquent pas.
Et bien sûr, il y a le coach des pom-pom girls, Sue Silvester (Jane Lynch) qui ne veut que la mort du Glee Club afin de récupérer tous les fonds financiers pour son propre club.
Et que serait Glee sans les histoires d’amour loufoques qui unissent nos personnages ? La femme de Will, Terri (Jessalyn Gilsig) est hilarante avec ses névroses sans parler du personnage de Emma Pillsbury (Jayma Mays), la conseillère d’éducation souffrant de TOC.
Vous l’avez cerné, Glee propose un univers et des personnages atypiques, loin des clichés des autres séries américaines.
Mais si le ton de Glee est l’humour, la série délivre aussi des messages plus subtils. Le principal est surement celui de la tolérance. En effet, le Glee Club accueille les « loosers » du lycée, ceux qui finissent dans les poubelles ou se prennent des jus de fruits dans la figure. Au sein du Glee Club, les populaires (comme les pom-pom girls) vont côtoyer les impopulaires et apprendre à les connaître. Les lignes ne deviennent plus si claires lorsque les uns et les autres apprennent à se connaître et se battent pour le succès de la chorale. Egalement, dans l’un des derniers épisodes, le thème de la foi est abordé au travers de chansons. C’est de façon très subtil que les scénaristes rappellent le droit à la croyance ou non.
Glee, c’est aussi cette idée incroyable d’intégrer des chansons dans une série. Si des séries ont déjà tenté l’épisode musical, personne n’avait encore osé le pari d’une série où chaque épisode serait rythmé de chorégraphies et de chansons.
Et il faut avouer que le travail accomplit est colossal entre les danses et le nombre de chansons chantés par épisode. Dans Glee, les chansons sont utilisées pour exprimer ses sentiments. Les personnages chantent parfois seuls ou devant leurs camarades pour s’excuser d’un comportement par exemple.
Glee, c’est une série un peu hors-norme dans le paysage télévisuel. S’il faut avouer que le concept déconcerte au départ, on tombe rapidement sous le charme de cette bande d’écloper de la vie passionné par ce bel art qu’est la musique. Et puis, ne dit-on pas que la musique adoucit les mœurs ?
3 Comments
Ms. Goliath
13 novembre 2010 at 18:30Moi aussi je suis complètement Gleek ! J’adore l’univers décalé, les reprises, les situations loufouques etc, etc. Cette série est très certainement à prendre également au second degré, et ça fait du bien ! Un bonne dose de bonne humeur et de fraîcheur à chaque épisode :)
Tiiboul
7 novembre 2010 at 21:38Argh!!!
Moi je suis Gleek et puis c’est tout! =D
J’ai commencé en mai dernier et j’attends les épisodes avec impatience (pour ne pas dire hystérie).
ça fait du bien de voir que pas mal de Français apprécient la série. Même on sait que lorsque ça passera sur M6 en 2011, ce sera un gros bide. Parce que la France n’a jamais été comédie musicale.
Septentria
4 novembre 2010 at 20:57Oui, j’ai succombé… Récemment, puisque ça ne date que de quelques jours mais je suis déjà complètement accro !