Avertissement: The big bang theory est la série qu’il faut voir en anglais sous-titré ! En effet, les dialogues sont si mal doublés en français, que les personnages en perdent toute authenticité. Ainsi la sitcom américaine crée par Chuck Lorre et Bill Prady, diffusée depuis 2007 sur le réseau CBS, n’a pas perdurée sur TF1, et pour cause, l’un des personnages principaux Leonard, interprété par Johnny Galecki, se retrouve dans la version française avec une voix de play-boy, quand il doit sensément passer pour un jeune homme attendrissant, mais avant tout ringard. Il vous est donc recommandé de travailler votre compréhension de l’anglais, durant les 4 saisons de la série, pour des épisodes d’une durée moyenne de 22 minutes.
Pour commencer les présentations, dans la série des comiques, nous demandons: Sheldon (Jim Parsons). Le chercheur surdoué, double docteur en science physique à l’âge de 16 ans, mais inapte à la vie intuitive, à la vie tout court. Il vit en communauté comme au travers d’un protocole social, il ne sait pas comment réagir lorsqu’on lui fait un cadeau, ou bien s’enfuit en courant lorsqu’il croise quelqu’un dans les escaliers de son immeuble. En revanche, il connait la théorie des cordes et se trouve en mesure de vous expliquer ce qu’est l’effet Doppler. Leonard, son colocataire, est lui aussi chercheur, c’est le modèle un peu moins surdoué mais un peu moins inadapté, le bon compromis quoi. Fou amoureux de sa nouvelle voisine Penny, il est incapable dans la première saison de se rendre attractif à ses yeux et d’avoir des rapports normaux avec elle. Wolowitz (Simon Helberg), un de leurs amis chercheur également, est lui obsédé par le sexe et les femmes, il vit chez sa mère, dont la voix rappelle indéniablement celle de la mère dans le film Psychose. Ambiance! Rajesh Koothrappali (Kunal Nayyar) le plus discret de la bande, indien d’origine, soumis à la tradition de son pays et à ses parents à distance par le biais de son ordinateur, est tellement timide qu’il ne peut parler en présence de l’espèce féminine. C’est dans ce tableau à priori composé de génies handicapés que le personnage féminin intervient: Penny (Kaley Cuoco). Cette charmante jeune femme avenante, une bombe peut-on dire, des rêves plein la tête, débarque en Californie pour devenir actrice, mais comme elle galère, elle travaille comme serveuse à la Cheesecake factory, une chaîne de restauration pour combler les fins de mois.
La trame de la série joue alors sur le choc des cultures: la rencontre de cette jeune femme, bordélique, parfois irrationnelle, avec cette bande de jeunes garçons à l’intelligence supérieure et si peu dégourdis dans la vie. Ces geeks seront alors les plus attendrissants et éminemment drôles dans leur façon de vivre et de penser, pragmatique à l’extrême parfois. De cette rencontre naîtra une amitié et une histoire d’amour, avec il faut l’avouer une foule de rebondissements. Tout se passe principalement dans leurs appartements respectifs et une fois par semaine au magasin de bandes dessinées. Jusqu’ici on reste dans la tradition de Friends et de How i met your mother, seulement cette fois, on quitte New-York pour la Californie. Ce qui fait également la différence, c’est la tranche d’âge, on n’est plus dans la mentalité des jeunes trentenaires funs et urbains, on entre dans la communauté, geek, vous savez, ceux que l’on trouvait étranges au lycée. Sachez qu’ils sont toujours étranges, mais qu’ils sont maintenant très en vogue! Après avoir vu cette série, on finit par se demander ce que signifie finalement être ringard, la notion est comme devenue floue, ils sont tellement drôles, que l’on se surprend à vouloir jouer aux sabres laser dans leur salon.
1 Comment
Nelly
25 août 2010 at 17:21Suite à ton article, première saison vue et très largement approuvée ! On va enchaîner sur la deuxième dès que possible. J’adore les personnages, leur humour, leur répartie, leurs défauts… Je pense que mon personnage préféré est Sheldon, mais ils sont tous vraiment drôles. Merci de nous l’avoir fait découvrir !