Si vous aimez Katie Melua, ce n’est pas la peine d’aller plus loin dans la lecture de cette chronique. Notez dans votre agenda de vous rendre sans faute chez votre disquaire préféré ce 25 mai pour la sortie de The House, nous vous le recommandons chaudement. Pour les autres, vous pouvez lire ces quelques lignes qui suivent, qui tentent modestement de vous présenter le quatrième album de la chanteuse.
The House arrive trois ans après Pictures, qui nous avait laissé un petit goût d’inachevé. Pas vraiment un mauvais album, mais pas non plus à la hauteur des deux premiers. Bonne nouvelle, Katie Melua renoue avec l’excellence pour son quatrième album. Voix claire absolument maîtrisée, compositions efficaces et une petite dose de nouveauté dans le style (changement de producteur oblige), tout est là pour parler de réussite absolue.
Inutile de tergiverser, si The Flood est le titre choisi pour lancer cet album, ce n’est pas sans raison. D’une part, il met parfaitement en valeur la voix cristalline de Katie. Ensuite, ses arrangements puissants séduisent facilement dès la première écoute. Mais surtout, il présente un changement de rythme en cours de route auquel on n’était pas habitués. Du folk à la pop presque électro. Comme si on passait de Norah Jones à Madonna en un seul titre. Un son nouveau avec lequel Katie Melua semble très à l’aise.
The Flood introduit donc parfaitement l’album, partagé entre mélodie plus pop qu’auparavant (A Happy Place, Tiny Alien) et le « fond de commerce » de Katie Melua, mélodies douces portées par la voix (I’d Love to Kill You, Red Balloons…). Dans tout cela, on se laissera totalement charmer par le rythme de A moment of Madness, peut-être un des plus beaux titres de cet opus. Quoique… Katie Melua excelle dans l’art de la reprise, elle nous l’avait prouvé avec son On the road again, qui changeait radicalement de la si particulière version originale de Canned Heat, au chanteur à la voix de fausset. Un titre d’ailleurs choisi par Béatrice Ardisson dans ses compil de Paris Dernière. Cette fois la reprise vient de Bill Monroe et s’appelle The One I Love is Gone… Et elle ne nous fera pas changer d’avis sur la capacité de Katie Melua à mener une reprise !
Bon, puisqu’il faut bien chipoter, on va fustiger la photo de couverture qui rappelle les albums de Céline Dion dans les années 1990. Mais c’est juste histoire de !
A écouter : The Flood, A moment of Madness, The One I Love is Gone.
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