Boogers

Boogers, c’est un son moderne et qui ne se prend pas au sérieux. Lost My Lungs, déjà sur toutes les ondes, en est le bon exemple. Son chanteur à poils (et souvent à poil) a répondu à nos questions.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

J’ai 34 ans je suis de Tours

D’où vient ton pseudonyme ? Booger, en anglais, ça se traduit par « crotte de nez », on peut trouver un rapport ?

Totalement, j’ai lu ce mot dans un livre anglophone il y a quelques années j’ai trouvé que ca sonnait bien mais j’ai jamais cherché à savoir ce que ca voulait dire. Et ensuite un ami anglais m’a dit que ca voulait dire crotte de nez, mais j’avais déjà sorti mon premier album! Damned.

Parle-nous un peu de ton parcours. Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la musique ?

J’ai fait du solfège à l’école primaire mais je trouvais ca trop rébarbatif alors j’ai abandonné très vite. Ensuite, j’ai récupéré un stock de 200 vinyles appartenant à un oncle qui avait fait son service militaire en Allemagne dans les années 70, j’avais 7 ou 8 ans et j’ai pris dans la gueule le kraut rock allemand de cette époque, ca m’a donné envie de taper sur une batterie, j’avais mis le doigt dans l’engrenage.

Quels sont les artistes que tu admires, et qui, peut-être, ont pu t’influencer ?

J’adore Joe Dassin, GG Allin, Herbert Leonard, Weezer, NO FX, et Achille Zavatta.

Ton nouvel album est sorti le 15 mars dernier. Tu es dans quel état d’esprit ?

Ca faisait longtemps que j’attendais ca, j’ai jamais vécu une vraie sortie d’album avec tout ce qui va avec, je suis entre l’excitation et la folie.

« As clean as possible » n’est pas ton premier opus. Comment vois-tu l’évolution depuis son prédécesseur ?

Le premier album « in the step » a été réalisé très rapidement avec mon ami Rubin Steiner et pas mal à l’arrache. Pour le second ca m’a pris presque 4 ans, j’ai fait ca dans des vrais conditions pro, c’est l’extrême opposé du premier!

Quels sont les thèmes de ton album ? Comment les as-tu choisis ?

Ca parle pas mal de ce que j’ai dans la tête, de mes angoisses et de mes envies. Je choisis pas vraiment de parler de ces trucs là, ca vient comme ca.

Est-ce que tu peux nous présenter deux chansons que tu aimes particulièrement sur ton album, de la façon que tu veux, pour donner envie à nos lecteurs de les écouter ?

Tout d’abord Somedays, c’est un morceau que j’ai enregistré dans le local ou je répète, et j’explique dans cette chanson que j’aimerai vraiment composer un hymne, mais c’est trop dur à faire alors je demande de l’aide à mes copains et ils me rejoignent pendant le morceau pour faire un solo de guitare et des trompettes. Et puis aussi « Lost my lungs » qui est une chanson sur l’état de mes poumons; j’ai enregistré le gimmick (pom pam palampam pam pam pam) dans une chambre d’hôtel sur un lecteur mp3 tout pourri et j’ai gardé cette piste qui était à la base enregistrée au hasard.

On va pouvoir te retrouver en tournée. Tu es seul sur scène. Si on ne te demande pas pourquoi, peux-tu au moins nous dire comment ça se passe ?

J’adore ca, le fait d’être seul m’oblige à me lâcher vraiment et à donner tout ce que j’ai.

Sur ta pochette, on te voit torse nu. C’est pour charmer les filles ? Tu es comme ça aussi sur scène ?

C’est un petit hommage au hardcore américain du début des années 80, ca transpirait beaucoup à l’époque, j’aime bien ca. Si c’etait pour charmer les filles, j’aurai fait un peu de musculation! Je suis souvent comme ca sur scène et il n’y a qu’une seule raison: quand j’ai chaud j’enlève mon t-shirt.

D’après toi, comment on peut sauver son cerveau ?

En arrêtant la drogue

Quels sont tes coups de cœur du moment (en musique, mais aussi en littérature et cinéma) ?

Le dernier livre que j’ai lu c’est le club des 5 en 1984, depuis j’ai arrêté!

Pour le cinéma j’ai une passion pour napoléon dynamite et steak, je peux regarder ces films en boucle.

En musique j’écoute Ichabold crane et Alaska pipeline en ce moment. J’ai aussi découvert l’existence du dubstep, c’est trop bon. Sinon beaucoup de NO FX, j’ai une passion sans limites pour ce groupe et Weezer aussi.

Le myspace de Boogers