Avec son premier album, « Mi » sorti au mois d’avril, Ours a su se faire un nom sans user de celui de sa famille.
Pourquoi ce pseudonyme ?
Si on t’appelle Ours dans la rue, tu te retournes ?
Tu as toujours fait de la musique ?
Oui, enfin, j’en faisais en loisirs, vraiment comme ça. Je travaillais, je fais du graphisme avant. Et j’en faisais le soir. Et puis, un jour, c’est la musique qui est venue à moi de manière très sérieuse.
ça a été facile pour toi de te lancer ? Comment as-tu abordé ça ? ça s’est fait naturellement ?
Oui, ça s’est fait naturellement. C’est venu à moi, c’était comme une évidence, une urgence. J’ai eu envie à un moment d’exprimer les choses et faute de pouvoir l’exprimer à travers mon graphisme, à travers l’image, je l’ai fait à travers la musique. Je me sentais vraiment libre, beaucoup plus libre.
Une parenthèse, justement sur le graphisme. Tu as ton mot à dire sur ton site internet notamment ?
En quoi ça te ressemble, alors ?
Comment s’est déroulée l’écriture ? Ce sont des chansons que tu avais déjà, ou tu les as écrites spécialement pour l’album ?
Il y a un morceau sur l’album (Mi) où tu ne chantes pas seul : « P’tits Moments ». Peux-tu nous raconter l’histoire de cette chanson ?
En fait, pendant des années, je faisais de la musique avec plein de potes, on était dans une pièce et les gens frappaient à la porte en disant « j’ai une idée, un texte ». Et tous ces potes que j’ai invité sur mon morceau, ce sont des gens qui, pour moi, ont beaucoup de talent. J’aime beaucoup comment ils chantent et ils ont tous leur univers. Symboliquement, c’était un clin d’oeil pour moi de réunir tous ces potes. On a essayé de démarcher dans les maisons de disques. Eux n’ont pas encore fait de disques. Alors, voilà, c’est un clin d’oeil. ‘ai été le premier à en faire un, donc, la moindre des choses, c’était que je les invite sur mon disque. Et puis, ça m’amusait de réunir tout le monde, ils ont des univers différents. Il y en a qui viennent du ragga, un du trip hop. Ce qui m’amusait, c’était de réunir tout le monde dans une chanson douce, ce qui unifiait tout. Je savais qu’ils en étaient tous capables et ça m’a fait plaisir par rapport à toutes ces années où on bossait ensemble.
Quelles sont tes influences ? Avec quel genre de musique tu as grandi ?
Est-ce qu’il y a des artistes français qui t’ont fait choisir ce style de musique ?
On ne choisit pas ce style de musique. C’est parce que moi, c’est ma langue. Et pour traduire des émotions, je voulais que ça me ressemble, donc le truc fait maison. J’allais pas faire de la funk, ou du hip hop, c’était hors de question ! Le hip hop, c’est une mission. Moi, j’ai juste traduit avec ma guitare, avec les moyens du bord, avec trois accords que je connaissais, les émotions, les états d’âme, par le français. Je n’ai pas choisi d’être dans cette catégorie, je ne me suis pas dit, je vais faire de la chanson française. ça se fait naturellement. Moi, j’aimais bien Mathieu Boogaerts, et je dois en être influencé, inconsciemment. J’aimais bien Camille, plein de gens…
Depuis avril, tu as passé beaucoup de temps sur scène pour présenter ton album. Comment ça s’est passé ?
Tu as fait notamment les premières parties de Zazie…
Sélections culturelles
Et pour finir, ta chanson préférée des Beatles ?
Site officiel : http://www.ours-lechanteur.com/
Myspace : http://www.myspace.com/oursoursours
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