Chanteuse rock

Yoko Ono

Le 9 octobre 1940, John Lennon naissait dans un quartier ouvrier de Liverpool. Le 8 décembre 1980, celui-ci tombait sous les balles de son assassin Mark David Chapman, à deux pas de son appartement donnant sur Central Park. Avec sa mort, toute une génération de fans s’attendait à ce que son militantisme pacifique soit désormais une cause perdue… Eh bien non car Yoko Ono continue au fil des années à porter le message de John tout en gardant un œil attentif sur son précieux héritage musical. En couple avec le fondateur des Beatles à partir de mai 1968 qui l’épouse moins d’un an plus tard, l’artiste expérimentale japonaise aux multiples casquettes (plasticienne, musicienne, chanteuse, compositrice, écrivain, comédienne et cinéaste !) a donc accompagné de près le mythe Lennon, de sa période pop star à son époque artiste engagé, jusqu’à sa tragique disparition.

Muse et inspiratrice des tournants de carrière de John, Yoko est également une artiste à part entière que l’on a trop souvent diabolisée : hautaine, fourbe, castratrice, insensible et même méchante, tous les noms d’oiseaux suffisaient pour accuser celle par qui la séparation du légendaire groupe britannique est arrivée. Il en faudrait cependant bien plus pour démolir Madame Ono qui, du haut de ses 76 ans, se paye l’affront de réaliser un nouvel album sorti en septembre dernier sous le titre : Between My Head And The Sky. Comme quoi, ce qui ne tue pas rend assurément plus fort…

Une fille avec des yeux kaléidoscopiques

Née le 18 février 1933 à Tokyo dans une famille aisée de banquiers, l’histoire de Yoko Ono aurait pu ressembler à celle de n’importe quelle riche héritière au chemin tout tracé. La Seconde Guerre Mondiale en a cependant décidé autrement : obligée de fuir les bombardements américains sur la capitale japonaise, la famille Ono est contrainte de se réfugier à la campagne, où le luxe et l’opulence laissent bientôt place au dénuement le plus complet. Sitôt la guerre finie, les Ono émigrent à New York, où Yoko s’inscrit au Sarah Lawrence College et commence à développer un style anti-conventionnel, au grand dam de ses parents. Dès l’adolescence, la jeune fille est férue d’art avec un grand A et notamment de l’écriture avec un penchant très affirmé pour l’avant-gardisme d’Arnold Schoënberg, en comptant également le théâtre, les lettres et le chant parmi ses passions. C’est pourtant vers les sciences humaines que celle-ci choisit de se tourner en entamant des études en philosophie, avec le style « Beat Generation » qui ne la quittera plus : vêtements noirs et cheveux lâchés.

A l’âge de 23 ans, Yoko veut devenir cantatrice et faire carrière en Europe… Le problème : elle n’en a ni la voix ni le talent ! A l’impossible nul n’est tenu, et si elle quitte l’université sans aucun plan précis, c’est pourtant vers la musique qu’elle se rapprochera, en faisant la connaissance de son premier mari, Toshi Ichiyanagi, le plus brillant des élèves compositeurs japonais étudiant aux EU. Mais parce qu’il ne fait pas partie comme eux de la haute société japonaise, les parents Ono désapprouvent totalement la relation qui se tisse entre les deux jeunes gens. C’est par esprit de contradiction que Yoko l’épousera donc en mai 1957, un mariage que ses parents auront bien du mal à reconnaître. Une simple couverture car Yoko finit par tromper assez rapidement son mari avec les musiciens qu’il lui fait rencontrer… En fin de compte, il semblerait que la jeune femme se serve des hommes qui partagent sa vie comme des instruments qui, s’ils ne se montrent pas à la hauteur, se révèlent bien vite inutiles. Toshi en fait malheureusement partie : ils divorcent en 1962 après 7 ans de vie commune.

La même année, Yoko se remarie avec le musicien de jazz, réalisateur de film et promoteur d’art américain Anthony Cox. Les circonstances de leur rencontre sont quelque peu particulières : les deux partenaires se sont connus lors de leur séjour respectif en HP après que la jeune femme y fût placée par sa famille suite à une tentative de suicide par absorption de barbituriques. Naîtra de leur union une petite fille, Kyoko Chan Cox, le 8 août 1963. Malgré de violentes altercations, le couple qui bat déjà de l’aile décide de rester ensemble en raison de leurs carrières communes… Il faut dire que Ono est un nom qui commence à faire parler de lui : disciple de John Cage, leader de l’avant-gardisme musical et du minimalisme pictural, Yoko crée en plein revival pop art le concept du « bagism », spectacle consistant en s’enfermer dans un sac avec un partenaire, qui fait mouche ! En 1964, celle-ci publie également Grapefruit, ouvrage s’articulant en sept parties : musique (dont la célèbre performance sonore « Cough Piece »), peinture, événement, poésie, objet, film et danse, le tout agrémenté de nombreux dessins réalisés par Ono. Véritable réflexion sur son œuvre, Grapefruit s’avère l’ouvrage clé pour qui veut tenter de percer l’univers artistique de la célèbre japonaise.

Bientôt Yoko deviendra « l’artiste inconnue la plus célèbre du monde avant-gardiste » comme la qualifiera plus tard John Lennon. Son adhésion au groupe d’artistes avant-gardistes Fluxus dont elle voue une profonde admiration pour le fondateur George Maciunas y participe pour beaucoup et c’est dans un joyeux syncrétisme que se mêlent ses grandes thématiques : silence méditatif, bruits et scènes du quotidien, détails un brin macabre sur fond de musique expérimentale… Avec juste ce qui faut pour choquer la bienséance, l’artiste explore les limites de l’art conceptuel en n’hésitant pas à se mettre elle-même en danger. Sur la scène du Carnegie Hall de New York pour la représentation de sa performance intitulée « Cut Piece » au cours de laquelle la jeune femme, assise sur scène dans la posture traditionnelle de la femme japonaise, invite les spectateurs à prendre une immense paire de ciseaux pour venir découper ses vêtements, jusqu’à ce qu’elle soit entièrement nue… Petit rappel : nous sommes en 1965. Sa rencontre avec John Lennon promet d’être des plus rock n’roll !

La Ballade de John et Yoko

Si Ono est un peu l’étincelle qui a mis le feu aux poudres, elle a néanmoins été la bouée de sauvetage d’un Lennon en perte de créativité. Inspiratrice de la plupart des chansons de John sur les derniers albums des Beatles, qui lui dédiera « The Ballad of John and Yoko », elle sera la muse des albums qu’ils écriront à quatre mains. Parmi leurs plus célèbres albums expérimentaux, Two Virgins enregistré en mai 1968, la nuit même où la légende dit qu’ils consommèrent leur union pour la première fois, cette réalisation vaut plus pour sa pochette, où tous deux apparaissent dans le plus simple appareil, que pour son contenu jugé très médiocre. Sur la base d’expérimentations conceptuelles largement influencées par la carrière artistique de Yoko, d’autres opus électronico-expérimentaux verront le jour par la suite comme Unfinished Music No.2 : Life with the Lions et The Wedding Album. Seule ombre au tableau, le couple est arrêté le 18 octobre 1968 après que des policiers aient découvert plus de 219 grammes de résine de cannabis dans leur appartement de Londres… Années psychédéliques obligent.

Nouvelle plus réjouissante : John et Yoko se marient le 20 mars 1969 à Gibraltar et désormais, à chaque nouvelle représentation publique, ce sera pour clamer haut et fort un message politique. Le premier et le plus important d’entre eux reste celui militant en faveur de la paix dans le monde, institutionnalisé par leur fameux bed-in à l’Hôtel Hilton pendant leur voyage de noces à Amsterdam et relayé par l’énorme succès du titre « Give Peace A Chance » du groupe que les jeunes mariés viennent de monter : le Plastic Ono Band. Pour sa première version, celui-ci compte parmi ses membres, un certain Eric Clapton, Klaus Voormann et Alan White, devenant l’un des premiers groupes de rock à oser les performances avant-gardistes. Pas toujours du goût du public cependant ! Côté vie privée, après de constants voyages entre le Royaume-Uni et les States, le couple Ono-Lennon se fixe définitivement dans le West Village de New York au mois d’août 1971,. Profitant de l’aubaine médiatique que constitue leur déménagement, celui-ci décide d’intensifier leur campagne pacifique et également de dénoncer ce qui lui semble être des abus judiciaires comme l’incarcération du leader John Sinclair du White Panther Party, (ndlr : collectif politique américain d’extrême gauche et anti-raciste) pour possession de deux joints de marijuana.

La fin heureuse de l’affaire Sinclair, qui se voit relaxé après seulement 21 mois de prison contre les 10 prévus au départ, est également un tournant dans la carrière du ménage : si John avait décidé de rendre hommage global à l’homme d’action dans son titre sobrement intitulé « John Sinclair », Yoko elle avait choisi d’annoncer un virage féministe avec le revendicatif « Sisters, O Sisters »… Ce qui ne les empêche pas bizarrement de co-présenter en février 1972 le Mike Douglas Show, talk-show destiné aux ménagères américaines au cours duquel les époux déclarent être surveillés par les agents du gouvernement et avoir leur téléphone sur écoute ! La théorie du complot ? Peut-être ! Mais plus sérieusement, c’est l’organisation de deux concerts caritatifs au profit des enfants handicapés mentaux sur Madison Square Garden qui va, le 30 août de la même année, définitivement asseoir la popularité du couple dans le cœur de millions de personnes. Dirigés par le Plastic Ono Band Elephant’s Memory Band, ces concerts furent un tel succès populaire et commercial (1,5 millions de dollars) qu’ils générèrent un disque et un film intitulé Live In New York City.

Un nouveau déménagement dans le fameux Dakota Building, face à Central Park annonce cependant une période trouble dans la vie du couple. A l’automne 1973, ceux-ci se séparent en effet l’espace de 18 mois : pendant que Ono poursuit sa carrière musicale et artistique à New York, Lennon part pour Los Angeles avec leur assistante personnelle May Pang. A l’origine de cette curieuse configuration, Yoko qui souhaite débarrasser John de ses vieux démons à savoir la boisson et la fête comme autant d’échappatoires au traumatisme laissé par la disparition accidentelle de sa mère. Pourtant restés en perpétuel contact, les deux amants terribles se retrouvent finalement en janvier 1975, après que celle-ci ait donné son feu vert sur la fin de cette thérapie. Fruit de ces retrouvailles, leur fils Sean Taro Ono Lennon naîtra quelques neuf mois plus tard pour le trente-cinquième anniversaire de John, le 9 octobre 1975. Comme si le chanteur sentait que ses jours étaient comptés, celui-ci décide se retirer de la vie publique et se consacrer totalement à l’éducation de son fils. A Yoko de s’occuper de leurs finances communes et de gérer le colossal passif musical de son mari.

Pour autant, on est bien loin d’une retraite anticipée et les Ono-Lennon comptent bien revenir un jour sur les devants de la scène. Leur retour sous les spotlights se produit le 17 novembre 1980 avec la sortie du très attendu Double Fantasy, album débordant de fraîcheur et de tendresse où tous deux se partagent le micro. L’euphorie sera malheureusement de courte durée : après une soirée de travail en studio et alors qu’ils rejoignent leur appartement, John est abattu sous les yeux de Yoko par Mark David Chapman, un déséquilibré à qui il avait accordé un autographe quelques heures plus tôt. Pour le monde entier laissé orphelin par cette dramatique disparition, l’inévitable est d’autant plus difficile à accepter que les raisons de ce meurtre demeurent relativement obscures.

Yes, I’m a Witch

Devenue malgré elle la plus célèbre veuve au monde, Yoko adopte une position assez digne et relativement en retrait, si l’on considère son tempérament. Sa réponse face au deuil de son compagnon, celle-ci l’effectuera par le biais du single « Walking On Thin Ice ». Ironie du sort : sorti juste un mois après le drame, ce morceau deviendra le premier grand succès de l’artiste en raflant la 58e place des charts américains. Dans la même lignée, l’album Season of Glass marque l’année 1981 tant par ses mélodies rageuses que par sa célèbre pochette mettant en scène les lunettes de John tâchées de sang. Taxée d’exploiter le mythe Lennon de façon malsaine, la muse réplique que le monde devrait se rappeler plus de John que d’une seule paire de lunettes sanglantes, qui sont là pour justement illustrer la sauvagerie de son assassinat. N’en déplaise, celle-ci continue son exorcisme musical l’année suivante avec It’s Alright (I See Rainbows) : à l’image de la pochette, le fantôme de l’ex-Beatles se place maintenant en retrait de Yoko pour lui permettre d’avancer.

Après un hommage rendu à celle-ci dans l’album Every Man Has A Woman Who Loves Him (1984), idée de Lennon où se rencontrent de grands noms de la musique comme Elvis Costello ou Roberta Flack, la dernière réalisation posthume de John et Yoko sort la même année sous le nom de Milk and Honey. Et c’est une Yoko souriante, tenant la terre dans la paume de sa main qui figure sur la pochette de Starpeace, dernier album à boucler la décennie eighties, au demeurant sa réalisation la plus réussie avec le hit « Hell in Paradise » (#26 dans la liste des 100 plus grands succès du Billboard américain). Une première tournée mondiale, le « World Tour For Starpeace » dont le message anti-Reagan sur le système de missiles défensifs Star Wars trouvera un écho particulièrement fort dans les pays de l’Est… Suivie d’une disparition volontaire de la scène jusqu’au début des années 90, l’artiste s’étant réfugiée en Suisse pour fuir fans et paparazzi.

Quand Yoko réapparaît en effet en 1991, c’est pour la création de la Peace Choir, en compagnie de son fils Sean et Lenny Kravitz : rassemblant de nombreux artistes, cette chorale de la paix enregistrera ainsi une reprise de « Give Peace A Chance » pour protester contre la Guerre du Golfe. Peu après la réalisation d’un coffret et best-of revenant sur les grandes étapes de sa carrière, celle-ci reprend la voie des studios pour livrer en 1995, Rising, composé en étroite collaboration avec Sean et son groupe Ima. Une véritable réussite, déclinée en de nombreux remix concoctés par des artistes et DJs américains dont le célèbre Sonic Youth, Thurston Moore. Peut-être même l’inspiration qui lui manquait jusqu’ici pour signer les nouveaux textes féministes engagés de l’album Blueprint For a Sunrise (2001) ? Ce qui est certain, c’est que Yoko est tellement « in » que tout le monde demande à travailler à ses côtés.

Les DJs les premiers : réalisant son fort potentiel d’attractivité pour le public dancefloor, les grands noms de la scène américaine s’attellent au remix de ses chansons les plus connues. Arrivés grands vainqueurs, les Pet Shop Boys font ainsi du remix de « Walking On Thin Ice » le premier hit dance de Yoko, en le classant n°1 dans les charts internationaux, en avril 2003. En novembre de la même année, celle-ci profite de sa position de force pour modifier les paroles de « Every Man Has A Woman Who Loves Him » en deux versions gay-friendly pour soutenir les mariages homosexuels. En revisitant ses classiques avec juste ce qu’il faut de modernité, l’artiste sait qu’elle tient la clé de son succès. Aussi, décide-t-elle que la relecture de son catalogue musical par divers artistes comme Cat Power ou Peaches s’impose autant pour Yes I’m A Witch que pour les remix opérés par les Pet Shop Boys, Basement Jaxx ou Felix Da Housecat sur Open Your Box, deux albums sortis courant 2007. Pas de doute, Yoko a assurément le vent en poupe.

Avant tout gardienne de l’héritage Lennon, Yoko contribue à entretenir le mythe à travers deux endroits qui lui sont chers : la vue de Central Park qu’ils avaient depuis leur appartement transformé en 1985 en « Strawberry Field Memorial » et la petite île de Viðey au large de Reykjavik en Islande, qui s’illumine chaque 9 octobre, date d’anniversaire de John jusqu’au 8 décembre, symbolisant le jour de sa mort, par le biais de son éphémère Imagine Peace Tower. Sans compter le John Lennon Tribute, le plus ancien et le plus grand des hommages de par le monde, qui attire depuis 1981 une pléthore d’artistes venant revisiter la vie et l’esprit créatif de Lennon à travers ses plus belles chansons. Consciente de la nécessité de continuer le message pacifique de son défunt mari, Ono s’est résolu à créer au cours de l’année 2002 sa propre récompense de paix en offrant 50.000 € aux artistes lauréats vivant en zone de conflit. Des actions importantes qui ont eu le mérite de réhabiliter l’image d’une veuve noire condescendante : même si les relations demeurent très tendues voire inexistantes avec Cynthia et Julian Lennon, celles-ci se révèlent quelque peu apaisées avec Mc Cartney. Business is business !

Artiste caméléon, Yoko aime se jouer des codes. Sa dernière fantaisie ? Remonter sur les devants de la scène en tant que Yoko Ono / Plastic Ono Band, une étiquette qu’elle n’a pas utilisée depuis l’album Feeling the Space (1973) ! Avec un nouvel album à la clé, au titre plein de poésie : Between My Head And The Sky, lancé le 21 septembre dernier sous le label Chimera Music. Jouissant d’une position de leader et producteur, son fils Sean a insufflé un vent de nouveauté en privilégiant un nouveau line-up (Cornelius, Yuka Honda) pour servir des titres louvoyant les frontières (très larges) du rock expérimental. Samples électroniques, riffs électriques et accents funky composent donc le répertoire du nouvel opus Ono, oscillant entre vulnérabilité (« Calling ») et autorité (« I’m Alive »), hypnotisme (« The Sun Is Down ») et chamanisme (« Moving Mountains »), le tout saupoudré d’une bonne dose de folie (« Waiting For The D Train ») ! 16 titres très différents, certains écrits en  moins d’une semaine et enregistrés tout aussi rapidement, qui signent peut-être l’album le plus accessible que Yoko ait jamais écrit.

Il est vrai que pour son âge, Madame Ono affiche un dynamisme à toute épreuve. Une énergie qu’elle explique avec beaucoup d’humour : « Quand j’ai soufflé mes 70 ans, j’ai commencé à réaliser que chaque semaine j’apprenais quelque chose de nouveau. J’en suis très reconnaissante : si j’étais morte dix ans auparavant, je serais morte idiote ». (This Much I Know, www.guardian.co.uk). Et Rolling Stone d’ajouter à ce sujet : « A 76 ans, sa musique reste véritablement vitale : dérangeante, touchante, amusante, irrécusable » (Yoko Ono – Between My Head and The Sky, www.rollingstone.com) A ses détracteurs, Yoko répondrait certainement : « Quand on vous hait trop, il arrive un moment où cette haine vous donne des forces pour vous protéger des autres » (Anecdotes et citations, www.evene.fr) Et ne manquerait peut-être pas de glisser que derrière cette litanie de cris perçants qui ont fait sa marque de fabrique, nombreux sont ses fans de Björk à Beth Ditto, en passant par leurs collègues du rock expérimental et du punk, à réclamer la filiation artistique.

(Les photos proviennent du site http://www.myspace.com/officialyokoono)

Sources
Sites internet :
http://imaginepeace.com/news/
http://www.a-i-u.net/
http://www.evene.fr/celebre/biographie/yoko-ono-14542.php
http://www.myspace.com/officialyokoono
http://fr.wikipedia.org
http://en.wikipedia.org
http://www.rollingstone.com

Articles:
Between My Head and The Sky – Yoko Ono Plastic Ono Band : http://www.allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=10:hpftxz9aldje~T0
Yoko Ono / Plastic Ono Band : Between My Head and The Sky – Yoko Ono Plastic Ono Band : http://www.guardian.co.uk/music/2009/sep/06/yoko-ono-plastic-ono-band
Yoko Ono – Between My Head and The Sky : http://www.rollingstone.com/reviews/album/30207324/review/30209474/between_my_head_and_the_sky
Between My Head and The Sky de Yoko Ono : http://www.evene.fr/musique/cd-albums/yoko-ono-between-my-head-and-the-sky-27221.php
This Much I Know : http://www.guardian.co.uk/lifeandstyle/2009/sep/20/yoko-ono-this-much-know
Yoko Ono Meets Beth Ditto : http://www.guardian.co.uk/music/2007/oct/14/popandrock6

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