Vous connaissez peut-être l’animé « Chasseurs de Dragon » diffusé sur France 3 qui réunit les personnages attachants de Gwizdo, un jeune businessman d’un autre monde sorte d’agent de Liang-Chu, le « véritable » chasseur de dragons de l’équipe et enfin Hector, petit animal farceur et fidèle compagnon de route des premiers. L’animation et le scénario y sont originaux, les épisodes dynamiques et très soignés.
Dans le film du même nom, vous retrouverez ces caractéristiques, à cela près que certains passages sont parfois moins enlevés que dans l’animé, du fait de l’daptation nécessaire au changement de format. L’affiche est également trompeuse, Patrick Timsit et Vincent Lindon de prêtant que leur voix, respectivement, à Gwizdo et Lian-Chu. Néanmoins, les réalisateurs Guillaume Ivernel et Arthur Qwak parviennent à ficeler une intrigue qui tient la route tout en rendant à merveille le monde si particulier, hors du temps et de notre espace, de l’animé.
Zoé, une petit fille qui vit avec son grand-père, le Seigneur Arnold et son majordome, n’existe que pour les légendes, les héros, les chevaliers. Une fois dans sa chambre, elle s’enferme ainsi dans un monde que les adultes qui en ont la charge ne peuvent comprendre. Secrètement, pour prendre réellement part à ces aventures toujours restées du domaine de l’imaginaire pour elle, elle décide d’aider son grand-père à se débarasser d’un dragon qui menace leur monde. Alors que nombre de chevalier n’en sont pas revenus, elle va croiser, par hazard, la route de Gwizdo, Liang-Chu et leur acolite Hector. Pour des motivations multiples qui vont les faire évoluer, les personnages acceptent de relever le défi.
En somme, c’est un animé que les amateurs apprécieront, à tout âge, avec, il est vrai, parfois quelques lenteurs. Les graphismes sont magnifiques et l’histoire émouvante. Les personnages évoluent et le scénario est aussi bourré d’humour que de réflexion et d’émotion profonde. En cela, les réalisateurs visent un large public mais le pari du « bon animé » est tenu.
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