Revoilà l’enfant terrible de la chanson française et non moins très doué avec son sixième album « L’étreinte » sorti en août septembre 2006. De retour avec un album plus « musical » dirons-nous mais avant tout d’une qualité textuelle indéniable, les mots de Miossec résonnent et sonnent réalistes tantôt douloureux, ironiques ou intimes. Sa voie traînante, veloutée, presque parlée ajoute à la mise en valeur de la qualité des textes et vous invite au rêve, à la « zen attitude ».
Certaines mélodies très réussies comme celle de l’entame de l’album « La facture d’électricité » paraissent familières et vous restent en tête un long moment. D’autres tentatives sont plus intimistes à l’instar de la chanson pour sa « Maman », pour son « Bonhomme » ou « Quand je fais la chose », à la fois drôle et tendre, Miossec réussit à nous transporter dans son univers torturé. Des mélodies douces amers, une plume acerbe et sincère, des arrangements musicaux en harmonie avec les textes, « L’Etreinte » ne vous lâche plus, ou c’est vous qui ne voulait plus la lâcher… La suite vous emmène, vous transporte, vous étreint dans « Une Mélancolie » sans fin et toujours dans la critique sociale « La mélancolie, c’est communiste / Tout le monde y a droit de temps en temps / La mélancolie n’est pas capitaliste / C’est même gratuit pour les perdants. » , dans « Mes crimes : le châtiment » dont la mélodie à la guitare sèche est l’une des plus emmenées. Suit « Le loup dans la bergerie » très surprenant… à vous de découvrir… Miossec a donc fait du Miossec, en se livrant un peu plus qu’à son habitude… Les amateur comme les détracteurs seront confortés dans leurs sentiments à l’égard du brestois.
A écouter : « Mes Crimes : Le Chatiment » – « Maman » – « La facture d’électricité » – « Quand je fais la chose »
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