On (c’est-à-dire, nous, les hommes) compare souvent la mémoire des femmes à celle d’un ordinateur : la moindre de nos erreurs étant stockée pour utilisation ultérieure, souvent à nos dépens. Car, oui, je l’affirme dans les pages de ce magnifique journal, où la clairvoyance de l’esprit la dispute à l’intelligence du propos, les femmes ont tendance à être sacrément rancunières. Vous me répondrez que si les hommes ne dérapaient pas, il n’y aurait pas de problèmes. C’est vrai, certes, mais c’est lorsque nous dérapons que nous affichons notre modeste condition d’être humain, et non de demi dieu vivant. Vous m’en voulez ? Regardons combien de temps cela va-t-il durer ? M’en fous, de toute façon, j’ai pas de vacances !
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