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Ce soir je dors chez toi

Bienvenue à toutes et à tous dans ce qui va tenter d´être un article culturel sur ce film très drôle actuellement sur les écrans. Ce premier film d´Olivier Barroux, adapté des bandes dessinées Monsieur Jean du duo Dupuy Berberian (Humanoïdes associés), nous narre avec un humour certain, les travers de l´esprit d´Alex, écrivain, interprété par Jean Paul Rouve, qui affirme, non sans raison (avis du chroniqueur) que la vie de couple tue le couple, et que donc, le chacun chez soi est LA solution pour ne pas faire disparaître la passion. CQFD. Gros problème, cependant, puisque Laetitia, jouée par Mélanie Doutey, toujours aussi séduisante, lui pose l´ultimatum, et ce, dès le début du film. Et c´est parti pour 1H24 de quiproquo, d´excuses bidons et de réconciliations qui mettent à l´épreuve leur amour réciproque, avec l´aide du meilleur ami d´Alex, Jacques, joué par Kad Merad, (la tendre moitié du réalisateur dans son jeune temps), son éditeur, qui porte des vestes que même Nagui n´aurait pas renié du temps de la Brosse à dents ou de Que le meilleur gagne.

Jean Paul Rouve livre une brillante prestation, non sans quelques répliques dignes des Robins des bois, et explore la personnalité de son personnage par des mots, des lettres, des larmes sur l´épaule d´un porteur de gourmette, qui a couché avec la dite Laetitia, qui voulait ainsi savoir si elle était amoureuse d´Alex (un peu ambiguë, la méthode). Certaines scènes se passent même de mots, les gestes et les expressions des personnages traduisant la pensée de chacun. Il est donc inutile d´aller tabasser le projectionniste, c´est normal qu´il n´y ait pas forcément de son. On se perd parfois dans cette série de « je t´aime, mais prouve le moi », mais à chaque fois, une note d´humour nous ramène dans le ton du film. A noter l´excellente prestation de Kad en ami dévoué, qui joue le dépressif avec la conviction d´un mérou au départ d´un 110 mètres haies, afin de permettre à Alex de trouver une solution pour repousser l´ultimatum de sa bien aimée. Car le genre du film reste la comédie romantique, dans le même style que Prête moi ta main, avec Chabat, où le quiproquo reste le maître, mais où l´amour finit toujours par vaincre les principes de vie les plus idiots. Quand on s´aime, il faut le vivre, et non le cacher. Sur ces bonnes paroles un peu niaises, mais au combien belles (puisqu´elles sont de moi), je vous conseille particulièrement la scène de la piscine, qui donnera à beaucoup d´entre vous l´envie de se baigner très prochainement, bande de vilains coquinous !

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