L’auteure de cette chronique n’est pas sûre d’avoir compris ce roman, mais elle est sûre de l’avoir aimé. En fait, voilà un roman bien mystérieux, tellement mystérieux que la fin nous laisse quelque peu frustrés. On sent bien que quelque chose nous échappe : qui est finalement ce Kafka qui depuis son plus jeune âge s’entraîne physiquement, mène une drôle d’existence solitaire, lit et se rebelle contre le système scolaire ? Pourquoi Nakata, depuis cet étrange coma de plusieurs semaines, peut-il comprendre les chats ? Que penser de cette Pierre de l’Entrée ?
Les réfèrences à Radiohead, les pensées de Kafka … rendent ce livre très proche de nous temporellement, mais celui-ci reste toujours distant, quelque chose de ce monde fictif nous échappe, nous glisse entre les doigts. Quoiqu’il en soit, le roman s’avère prenant et comme le dit si bien l’auteur, il ne reste que des « hypothèses invérifiées » à la fin : de quoi le relire pour percer ses mystères.
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