Sorti le 8 octobre dernier, le nouvel opus de la douce Amélie nous emmène une nouvelle fois dans un univers drôle et émouvant à souhait. Frais, envoûtant et bouleversant cet album ne laisse pas de marbre. Avec sa voix si particulière, ses textes si touchants et ses trois drôles de garçons, comme elle les appelle, qui l’accompagnent tantôt au piano, à la guitare, aux percussions, à la contrebasse ou encore à la flûte, Amélie nous transporte dans son univers sucré-salé que l’on apprécie tant. Amélie fait rêver. L’album commence par une chansonnette qui vous trotte toute la journée dans la tête « La maigrelette promène son squelette, les pieds dans des chaussures idiotes… », s’en suit des mélodies douces et des textes qui semblent personnels et qui pourtant nous sont familiers à l’image du « Linge de nos mères », « La dernière fille du monde » ou encore « Les manteaux ». Puis tout à coup, voilà « Les pissotières » qui fait rire et réagir tant le texte est parfaitement choisit ; « Quand tu vas aux toilettes, est-ce que tu peux lever la lunette ? Et si possible viser le trou histoire qu’il n’y en ait pas partout, la petite brosse à côté, quel mystérieux objet… ». Puis nous retournons dans ce quotidien empreint de poésie et de simplicité que nous connaissons tous à travers « La fève » ou le « Citronnier », pour terminer, ensuite, par une reprise de la musique de « La maigrelette » dont le texte a été changé en « Le gros costaud ». En tout, 15 titres écrits et composés par Amélie, 15 titres délicieux que l’on apprécie à l’image d’une gourmandise que l’on déguste petit à petit pour en profiter au maximum. S’il ne c’était pas intitulé « La porte-plume », cet album aurait pu avoir pour titre, « Le bonheur, tout simplement… ».
A écouter : « la maigrelette » – « les pissotières » – « les manteaux »
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