Ce livre est un recueil de sept nouvelles de Mishima publiées entre 1946 et 1965. La nouvelle éponyme est absolument sublime. Chez Mishima on retrouve très souvent ce schéma : une double manipulation, c’est-à-dire celle qui se joue entre les personnages, et celle qui se joue entre l’écrivain et son lecteur ; car Mishima manipule le lecteur mieux que personne. L’écriture, toujours entre le poètique et le trivial, les détails que ne manquent pas de noter les personnages de Mishima, en toute innocence, et ces descriptions absolument parfaites, ni trop longues ni trop courtes, magnifiques : il faut lire Mishima. Et dans ce recueil, il ne faut pas passer à côté -en plus de celle qui a donné son titre au recueil- du « Cirque et Haruko », pour les relations troubles.
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