Ce mois-ci, Be pragmatic vous propose une pause café! Et oui au travail il aide à repartir gaiement et d’arrache pied, c’est aussi un merveilleux prétexte pour un rendez-vous, ou tout simplement le premier moment du matin pour éviter d’être d’humeur grognon ! Pas de panique donc si vous êtes droguez au café (1500 tasses sont consommées par minutes en France, soit, 330 000 tonnes par an), c’est bon pour la santé ! Ses vertus stimulantes ont été découvertes par un berger éthiopien il y a fort longtemps, avant de traverser les âges et d’être accaparé par les italiens.
D’après les idées reçues il augmenterait les risques d’infarctus, provoque l’incontinance, des troubles de la concentration et encore serait le facteur de palpitations gênantes. Pour les femmes enceintes il est évidemment déconseillé ainsi que pour les personnes cardiaques, 3 à 4 tasses de café par jour, c’est à dire pas plus de 300 gramme et vous êtes dans la juste-mesure.
Astrid Nehlig, chercheuse à l’INSEEM, a mis en évidence son rôle préventif pour le diabète de type 2, la maladie de Parkinson et certains cancer, en particulier pour les cancers du système digestif (foie ou colon). En effet sa composition est des plus riches en antioxydants. Deux à trois cafés quotidiennement apportent donc la quantité nécessaire. Miss Nehlig précise également et à notre grande surprise que sa consommation provoque une légère augmentation de la tension artérielle systolique qui ne serait pas plus élevée que celle qui est générée par une simple conversation. En ce qui concerne le risque d’infarctus du myocarde, il n’est pas augmenté par ce-dernier. Selon une étude très récente, il semble même que chez les femmes, il ait un rôle protecteur.
Le café est par ailleurs peu calorique, en parfait stimulant de l’organisme, il entraîne même une augmentation des dépenses énergétiques de base. La respiration, le maintien de la posture et l’activité intellectuelle consomment alors 16 % d’énergie en plus lorsque le corps est sous l’emprise de la caféine. Mais cette dépense ne représente pas pour autant un pouvoir amaigrissant ! La boisson est de toute façon très peu calorique, puisqu’une tasse de café apporte seulement 2 à 5 kcal, à condition de le boire sans sucre bien sûr ! Pendant un long trajet en voiture, au travail, ou dans les longues dissertations nocturnes de l’étudiant, il est notre meilleur ami. La caféine allonge en effet la durée de vigilance et retarde l’apparition de la sensation de fatigue. En guise de digestif, il est anti-migraineux, car la caféine exerce une constriction des vaisseaux sanguins du cerveau, ce qui a pour effet une diminution de l’intensité et de la durée des migraines. Associée au paracétamol ou à l’aspirine, elle entraîne également un effet analgésique plus intense.
Enfin, le café est-il réellement préventif contre la maladie de Parkinson ? Cela semble se confirmer concernant la maladie de Parkinson, trouble neurodégénératif qui touche 3 % des sujets de plus de 65 ans. De nombreuses études de population avaient déjà permis d’observer une fréquence moindre de la maladie chez les buveurs de café réguliers. Le facteur de protection est estimé à environ 30 % pour les sujets consommant au moins deux tasses de café par jour. Si le mode d’action reste encore imprécis, de récentes expériences ont mis en évidence un mécanisme neuroprotecteur : la caféine agirait directement au niveau de certaines parties du cerveau impliquées dans le contrôle du mouvement, ce qui améliorerait les capacités motrices des patients atteints.
On l’aura compris, tous à la machine à café !!!
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