Love, Save The Empty est le premier opus d’Erin McCarley, une artiste américaine qui est en train de faire sa place parmi les plus grandes voix féminines. Cet album est sorti il y a un mois et il a déjà reçu un accueil très encourageant outre-atlantique.
Contrairement à beaucoup d’artistes qui racontent qu’ils ont eu une enfance difficile, qu’ils ont dû grandir dans un environnement instable, Erin McCarley explique qu’elle a eu une enfance idéale dans la banlieue de Dallas, avec des parents géniaux. Pourtant ce n’est pas vraiment le sujet de ses chansons, elles sont plus mélancoliques, plus vraies. Il faut dire que cette enfance idéale ne l’a pas préparé à affronter le monde.
Nouvelle dans l’industrie du disque, mais depuis longtemps dans le milieu musical, elle a travaillé pendant deux ans sur cet album, l’écriture des textes, la composition des mélodies, les arrangements, l’enregistrement et la production, chaque étape a été particulièrement soignée afin de donner le meilleur d’elle-même. Son travail est aujourd’hui largement récompensé, en effet ses chansons ont rapidement été utilisées dans les BO de plusieurs séries TV (One Tree Hill, Grey’s Anatomy, Kyle XY, Privileged) et elles vont faire leurs apparitions au cinéma, notamment dans la comédie romantique « Ce que pensent les hommes » dont la sortie est prévue la semaine prochaine.
Erin McCarley a aussi été désignée par le Washington Times comme l’une des quatre à surveiller cette année, aux cotés de Bird And The Bee, Bruce Springsteen et Miranda Lee Richards. Un honneur à la hauteur de son talent.
L’album est très bien produit, avec un ensemble de cordes, des percussions et des ajouts électroniques qui donnent une belle orchestration. Erin écrit elle-même ses textes, qui selon ses dires posséderaient une partie autobiographique, cet album aurait été écrit dans le but de faire une introspection, un bilan de la première partie de sa vie.
Les thèmes de ses chansons restent assez communs, on trouve des textes sur l’amour, les ruptures, les étapes que l’ont doit traverser dans la vie, le tout dans une écriture soignée, et qui fait preuve d’originalité.
Quelques titres à écouter :
Pony (It’s OK), pour son rythme auquel on ne peut résister et sa référence au Magicien d’Oz qui en font une chanson optimiste, faite pour aller de l’avant.
Love, Save The Empty peut paraître au départ la chanson la plus naïve de l’album, c’est finalement la simplicité du texte et son rythme accrocheur qui en font un titre que l’on garde en tête avec bonheur.
Pitter Pat, la douceur de sa guitare, une musique toute en finesse, pour essayer de trouver un peu de réconfort après une rupture difficile.
Bobble Head, pour son rythme jazzy, elle raconte son désir d’évasion de la rigueur des schémas formatés afin de suivre sa propre voie.
Gotta Figure This Out clôture l’album sur une note plus triste, un contraste assez fort avec Pony (It’s OK).
Erin McCarley est certainement LA révélation de ce début d’année, et on peut seulement regretter que son disque soit si mal distribué en France.
Vidéo : Pony (It’s OK) – version acoustique
Son site : http://www.erinmccarley.com/
Son myspace : http://www.myspace.com/erinmccarley
Crédits photos : Reid Rolls http://www.reidrolls.com/
4 Comments
Céc
2 avril 2009 at 13:50Raaah, la comparaison avec Carlita fait mal. Mais bon chacun son avis!
Bancal
31 mars 2009 at 18:49Toujours les mêmes voix, trop douces, trop mièvres. Nous avons ça chez nous avec Carla Bruni
Ces femmes ne chantent pas, elles murmurent.
Daniel Chalaye
21 mars 2009 at 17:11Merci pour ton commentaire, beau témoignage, je n’ai rien à y ajouter.
Céc
19 mars 2009 at 17:44Un album que j’écoute en boucle depuis plusieurs mois déjà. Erin Mccarley est capable de nous redonner la pêche quand y’a tout qui part en vrille ou même de nous plonger dans une zenitude totale et franchement agréable. Je recommande à tout le monde!