Qu’on soit PC ou Mac, les noms des 2 dirigeants sont connus de tous, respectivement Bill Gates et Steve Jobs. Attardons-nous un peu sur le second qui fait beaucoup parler de lui en ce moment.
En effet, si les noms Mac, iPod, iPhone ou encore iPad sont entrés aujourd’hui dans le langage courant c’est grâce à lui ! Cependant l’évènement tant redouté chez Apple est arrivé ce 24 Août : Steve Jobs démissionne. Bon d’accord, il quitte « juste » son poste de PDG d’Apple mais il reste président du conseil d’administration de la firme à la pomme.
Comment décrire cet homme sans utiliser les mots « rêve américain » ? Enfant adopté, il abandonne ses études à 17 ans et crée, 4 ans plus tard, en 1976, Apple avec ses amis Steve Wozniak et Ron Wayne. Très vite, ils deviennent millionnaires, pourtant en 1985, Jobs se fait virer de sa propre société avant de réintégrer Apple 12 ans plus tard. Pendant ces 12 années, il fonde NeXT Computer et le studio Pixar. Enfin, en 1997, il retourne à Apple et devient PDG de la société. Aujourd’hui, ce sont ses problèmes de santé (cancer du pancréas et greffe de foie) qui le font démissionner de sa fonction de PDG. Il sera remplacé par Tim Cook (qui occupait déjà cette fonction lors des absences de Jobs).
La question que se posent tous les accrocs de la pomme est simple : Apple saura-t-il survivre au départ de Jobs ? En effet, son exigence et son caractère ont permis d’inventer des produits qui, aujourd’hui, se vendent comme des petits pains. Cependant il ne faut pas oublier qu’il n’est pas le seul chez Apple et que Tim Cook a déjà occupé ce poste par « intérim » lors des congés maladies de l’ancien patron. Cook,chez Apple depuis 1998, est considéré comme le bras droit de Jobs et il a la capacité de donner vie à toutes les idées de l’ancien patron. De plus, Steve Jobs reste toujours chez Apple mais en tant que président du conseil d’administration, il sera donc toujours présent afin d’épauler celui qu’il a recruté il y a 12 ans.
En fait, la question initiale est erronée. Ce n’est pas de la survie d’Apple dont il faut s’inquiéter. Ce qu’il faut se demander c’est : Est-ce-que les clients sauront survivre au « départ » de Steve Jobs ?
En effet, qui dit « Apple » dit « Jobs », l’un ne peut être dissocié de l’autre et même si certaines initiatives de l’ancien patron n’ont pas été très appréciées (notamment le rejet d’Adobe Flash) tout le monde ou presque retiendra les innovations apportées aux ordinateurs, baladeurs ou autres téléphones. La démission de Jobs n’est pas restée sans conséquence puisque, juste après l’annonce, le titre Apple a perdu plus de 5%.
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