Huit mois après la désastreuse coupe du monde en Afrique du Sud, l’ancien sélectionneur Raymond Domenech est revenu sur le fiasco qui a mis a mal l’équipe de France de football.
Parce qu’il en a marre « que tout le monde s’explique à [sa] place » et parce qu’il souhaite rétablir la vérité, Raymond Domenech, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de football s’est exprimé dans une interview exclusive parue dans l’Express. Il revient sur tout, tous les évènements qui se sont déroulés avant, pendant et après le fiasco de Knysna (Afrique du Sud). Après huit mois de silence, son licenciement par la « Fédé » , il revient avec un mea culpa. Sa version des faits, un témoignage pour enfin passer à autre chose et panser les plaies d’un football qu’il aime, qu’il ne quittera jamais, mais qui lui en a fait voir de toutes les couleurs. Sans révéler une fois ce qui s’est dit entre lui et Nicolas Anelka dans le vestiaire à la mi-temps du match contre le Mexique, l’ex-entraîneur accuse les « sales gosses » il est revenu sur l’épisode du bus des bleus qui ont refusé l’entrainement. Rappel des faits : Trop heureux de participer à la coupe du monde en Afrique du Sud après une victoire et une qualification contestée contre l’Irlande (oh la belle main de titi), les joueurs sélectionnés refusent de descendre du bus qui les conduit à l’entrainement, devant un parterre de journalistes et d’enfants. Tout ça pour marquer leur soutien avec Nicolas Anelka, leur coéquipier renvoyé un jour plus tôt pour des propos inadaptés envers le coach. Bon ok, il a été vulgaire, on ne dit pas : « va te faire enculer sale fils de pute », mais « peux-tu, s’il te plait, aller te faire voir chez les grecs, enfant de péripatéticienne? » c’est plus poli! Avec le recul, Raymond Domenech le reconnait, « ils étaient devenus fous et […] savaient très bien ce qu’ils faisaient ». Les joueurs mutins de Knysna, il les « voit surtout comme une bande de sales gosses inconscients ».
Un beau ratage
Avec encore ce fameux recul, Raymond Domenech dit regretter d’avoir lui-même lu la lettre écrite par les joueurs, affirmant que s’il y avait réfléchi deux secondes il « serai[t] parti ». Son manque d’emprise sur ses joueurs, il le regrette aussi, en fait il regrette beaucoup de choses, même de ne pas avoir démissionné après l’Euro de 2008. Mais il n’en veut pas pour autant à ces gars, à ces joueurs qu’il continue de protéger, les mettant dans une bulle et devenus le temps de cette coupe du monde 2010 la risée de tout l’univers footballistique.
Et l’ avenir dans tout ça ?
Aujourd’hui, Raymond Domenech déclare être toujours en litige avec la FFF. Il continue pourtant d’entraîner les poussins du club de Boulogne-Billancourt tous les mercredis. Le passionné du ballon rond refuse de « fermer la porte au foot », mais, dit-il le foot « c’est comme en amour, il faut avoir oublié une femme pour en aimer une autre ». Il a encore besoin de chasser certains démons, certains souvenirs, certaines critiques pour passer à autre chose. Il parle ainsi de Bixente Lizararu, devenu consultant pour la télé, Roselyne Bachelot. D’ailleurs lui ne s’est « jamais occupé de vaccins » donc « lorsqu'[il] pas compétent, il se tait » donc parler de morale et donner des leçons ce n’est pas pour lui…. Dommage c’était pourtant son rôle en tant qu’entraîneur et sélectionneur ! En attendant de passer devant les dirigeants de la fédération Française, lors d’une audience de conciliation prévue le 14 avril prochain, Raymond Domenech fait de la publicité et a eu des propositions pour le théâtre, le cinéma… On lui propose même « des rôles d’homme sage, d’éducateur serein »… En vrai dit-il, « le monde du cinéma le connait mieux que celui du football » ! Licencié pour faute grave, il réclame toujours de la part de son ancien employeur 2,9 millions d’euros d’indemnités, nous on voulait juste voir du beau football et des joueurs qui en ont, qui se déchirent et donnent le meilleur d’eux même. Vraiment, la vie est injuste !
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