Un jour de février 1931, le 8 plus précisément, à Marion dans l’Idiana, Winton le père et Mildred la mère donnèrent naissance à un petit bonhomme répondant au doux nom de James Byron. Son père, un travailleur agricole décide un beau jour de laisser tomber la ferme et l’Indiana pour tenter sa chance en Californie à Santa Monica comme dentiste.
Le petit garçon arrive en âge de rentrer à la Public School, quartier Brentwood à Los Angeles. Il y restera scolarisé jusqu’en 1940, année de la mort de sa maman. Elle rendra son dernier souffle après un combat acharné contre un cancer du col utérin. James Byron grandira sans réellement savoir de quoi sa mère a succombé alors qu’il n’avait que 9 ans car à l’époque le départ prématuré de Mildred est un tabou. Cela le laissera dans un profond désarroi.
Winton décide de renvoyer son fils dans l’Indiana, à Fairmount. C’est son oncle Marcus et sa tante Ortense Winslow qui reprendront le flambeau de son éducation. Ils lui donneront une éducation quaker (aussi appelé Société religieuse des Amis qui est un mouvement religieux fondé en Angleterre par des dissidents de l’Église anglicane et de son courant puritain).
C’est au lycée qu’il prendra ses premiers cours de théâtre tout en pratiquant en parallèle le basket-ball. Ce qui empêche James Byron de s’épanouir, se révéler pleinement et percer dans le monde du sport n’est pas sa taille (légèrement supérieure à 1m70) mais sa myopie. Il obtient son diplôme à la fin du lycée en 1949. Il n’a que 18 ans lorsqu’il décide de quitter à nouveau l’Indiana pour rejoindre son père, remarié, à Los Angeles.
Il entre à l’Université de Santa Monica. Après les tests imposés, il intègre la confrérie des Sigma Nu. Il est transféré à l’UCLA (University of California Los Angeles). C’est à ce moment précis qu’il se prend de passion pour le théâtre et prend la ferme décision de s’y investir à fond. Cela cause entre le père et le fils l’un des plus grands désaccords qu’il y aura entre eux deux. Le père refusant de comprendre son fils, James Byron claque la porte de la maison familiale pour prendre un appartement en collocation avec son ami William Bast. Bien loin de la vie d’acteur connu et reconnu, pour payer sa part du loyer il sera obligé de travailler à droite et à gauche et il sera par exemple gardien de parking.
Bien que ses petits boulots et les cours à la fac lui prennent beaucoup de son temps, il en trouve quand même pour courir les castings. James Byron est remarqué pour tourner une pub pour un soda « Pepsi-Cola ». Il décide alors de quitter l’université pour se consacrer entièrement à sa passion, la comédie. Il s’inscrit à l’Actors Studio de New York où il suivra ses cours très assidûment. Il arrive à faire quelque apparitions dans différentes séries télévisées comme « Kraft Television Theater », « Studio One », « Lux Video Theatre », « Danger », « Robert Montgomery Presents », « General Electric Theater »…
Il joue en même temps dans l’adaptation d’une pièce d’André Gide, « L’Immoraliste ». Celle-ci connait à Broadway à New York un succès phénoménal. Il est propulsé tel un météore au cinéma.
Le petit garçon pauvre, fils d’exploitant agricole est sur le point de devenir le sex-symbole et modèle des adolescentes et jeunes hommes de l’époque ! Il est LA star des 50’s ! Mais qui se cache derrière le nom de James Byron ?… Ce n’est autre que James Dean !
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