Hommage à

La naissance d’une étoile

Cette semaine je vais vous raconter la jeunesse et l’adolescence (très mal connues) d’une véritable étoile du cinéma et de la chanson…

Il est 9h30 à Los Angeles. Nous sommes le 1er juin 1926. Une ravissante petite brune pousse ses premiers cris et verse ses premières larmes au Los Angeles General Hospital.

Le présumé père serait Jack Mortenson. Présumé car, en son absence, sa femme Gladys eu pendant de longs mois une relation adultère avec un collégue de travail. Il fuira ses responsabilités avant que Gladys-Pearl n’accouche. Peut être dans l’incertitude de sa réelle paternité… L’identité du vrai père de Norma Jeane reste véritablement très floue (pour ne pas dire inconnue)…

La maman se prénomme donc Gladys-Pearl. Elle travaille dans l’industrie du cinéma comme monteuse, elle a déjà deux enfants d’un premier mariage. Elle a des relations sans lendemain avec les hommes et tout autant de problèmes psychologique et de santé que d’amants. Ses troubles l’empêchent d’élever correctement sa dernière fille ainsi que ses deux autres enfants.

L’enfance de la petite fille est assez chaotique. Sa mère décide de la placer en famille d’adoption alors qu’elle n’a que quelques jours. Elle ne vient lui rendre visite que le week-end et parfois reste longtemps sans voir sa fille car elle fait de fréquents séjours en hôpitaux psychiatriques. La petite brune vit ainsi chez Albert et Ida Bolender à Hawthorne en Californie, jusqu’à ses sept ans. Elle mentionnera plus tard dans une biographie qu’elle ne savait pas qui était « cette dame rousse » (Gladys) qui lui rendait visite de temps en temps pendant cette période.

Les sept premières années de sa vie sont relativement stables. En 1933, Gladys va mieux, elle reprend sa fille et va s’établir à Hollywood. Avec l’argent économisé pendant ses séjours hospitaliers, elle peut offrir à sa fille de vivre dans un bungalow. Mais ce sera de courte durée car en 1934 Gladys subira une nouvelle dépression et doit de nouveau se faire interner dans un hôpital psychiatrique, ce qui par conséquent obligera la petite fille à vivre dans des foyers puis dans un orphelinat… Rebelote pour l’enfant qui réintègre le système social. Dans l’attente de la décision de justice, qui sera officielle en 1937, elle se retrouve encore confiée à diverses familles d’adoption et orphelinats sous la tutelle de sa « tante ». Une fois le jugement statué, elle quittera tout cela pour vivre avec Grace. Mais lorsque Grace décide de se marier, elle la délaisse quelque peu. La brunette s’en retrouve très éprouvée. Cependant, Grace obtient la tutelle officielle de l’enfant et celle-ci vient alors vivre avec Grace. Le rêve de famille tourne vite au cauchemar lorsque la même année, alors qu’elle n’a que 11ans, la petite fille est agressée sexuellement par le mari de Grace, Ervin Goddard mais aussi l’année suivante par son cousin.

En 1941, à 15 ans elle rencontre James « Jim » Dougherty, un des voisins. Il est de 5 ans son aîné. James est ouvrier dans une usine de drones radio-commandés, créée par l’acteur Reginald Denny. A 16 ans, Norma Jeane devient son épouse.

« Tante Grace » arrange quelque peu le mariage et la cérémonie a lieu le 19 juin 1942 à 20h30. La jeune mariée mène dès lors une vie de femme au foyer. Mais la guerre incite son mari à s’engager dans la marine pour libérer l’Europe de l’ennemi allemand. Elle, restée au pays s’ennuie fermement malgré la fréquentation assidue du cinéma de son quartier. Elle trouve du travail comme vérificatrice de parachutes à la R. Plane Co.

1944 marquera un grand tournant dans sa vie. D’abord elle renoue avec son passé en rencontrant pour la première fois sa demi-sœur, Bernice dans le Tennessee, où elle apprendra que son demi-frère, Hermitt Jack est mort peu de temps avant.

David Conover, un photographe de l’armée ayant pour consigne de photographier des femmes au travail afin de remonter le moral des troupes, la remarque. Elle fait la couverture du magazine « Fank » du 26 juin 1945. S’en suivra une trentaine d’autre mais cette fois en tant que pin-up. Elle se fera connaitre comme la « Mmmm Girl ». Pleine d’assurance et nourrie de rêves de gloire depuis son enfance, elle se présente à l’agence de mannequins d’Emmeline Snively « Blue Book ». C’est Miss Snively qui l’incite à se décolorer pour plus de « piquant ». La petite brune deviendra blonde. Elle commence alors à réaliser que la carrière de mannequin est incompatible avec celle d’épouse après avoir tourné un film test pour l’agence afin de promouvoir des maillots de bain en fin d’année 1945.

Dès le début 1946 elle fait la couverture de tous les magazines. Miss Snively lui arrange une entrevue avec Ben Lyon, le recruteur de talents de la 20th Century Fox qui lui permit de faire un bout d’essai. Le verdict est sans appel : elle est pourvue d’une qualité déterminante, le « sex-appeal ». Daryl Zanuck donna l’ordre à Lyon de lui faire signer un contrat. Mais Lyon a une initiative de génie, celle de donner un nouveau nom à cette nouvelle femme.

C’est donc le 26 juillet 1946 que la future divorcée tapa dans l’oeil d’un des dirigeants de la 20th Century Fox. Il déclare impressionné « Voici la nouvelle Jean Harlow ». Ce jour-là sa vie change. La petite brune ballottée de familles d’adoption en orphelinat deviendra la blonde la plus sexy-glam que l’industrie du cinéma et de la chanson ai comptée dans ses rangs ! Elle sera successivement Norma-Jeane Mortenson, Norma-Jeane Dougherty (jusqu’à sa son divorce le 2 octobre 1946), Norma-Jeane Baker, puis éternellement Marilyn Monroe.

Une étoile est née.

Qu’on le veuille ou non Marilyn ne laisse personne indifférent ! Soit on l’aime, soit on la déteste mais dans les deux cas de figure, on a un avis sur elle. Pour ceux qui l’aiment, j’espère que vous aurez découvert une partie d’elle qui la rend encore plus attachante. Pour ceux qui la détestent peut être la verrez vous d’un autre oeil !

En espérant que cette lecture vous ait autant plu qu’à moi en l’écrivant ! Rendez-vous très prochainement pour un nouvel article sur une période méconnue d’une autre légende de la musique et/ou cinéma !

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3 Comments

  • Reply
    catherine
    4 février 2011 at 17:12

    Etant fan , génial l’article ! pour moi c la femme la plus belle du monde,elle incarne toute les femmes! encore aujourd’hui et demain et…….pour toujours! bravo pour l’article !

  • Reply
    Catherine
    27 décembre 2010 at 1:39

    Bravo encore Adelyne. On ne savait pas tout ça !!!

  • Reply
    Fanny
    26 décembre 2010 at 11:55

    Génial cet article.

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