We Love Green est un festival écolo engagé qui s’est déroulé le week-end du 31 mai – 1er juin 2014 à Paris, sur les terres de Bagatelle (16e). Le festival est célèbre car il milite pour le respect de l’environnement : scènes à énergie solaire, nourriture bio et locale, tri des déchets, toilettes sèches… N’ayant assisté au festival que le samedi, on vous fait partager l’expérience sur une journée !
Après une entrée digne d’un marathon, nous voici arrivés sur le terrain de We Love Green ! Les premiers festivaliers sont déjà tous allongés sur la large pelouse et profitent tranquillement du soleil et des premiers morceaux de musique. Des tipis beiges abritant des stands sont disposés sur l’ensemble du domaine : de la nourriture, mais aussi des ateliers créatifs, ateliers danse, maquillage, jardinage, vente de couronnes de fleurs, distribution gratuite de masques, diffusion de documentaires…
Si l’on balaye du regard la foule, la diversité est surprenante : des personnes très lookées style bobo, il y en a. Mais ils se mélangent aux festivaliers vêtus de vert de bas en haut , portant des couronnes de fleurs, chapeaux de paille… et nous avons même croisé un hobbit, pieds nus avec de fausses oreilles pointues ! Le déguisement était de rigueur, tout comme la bonne humeur !
Côté Musique maintenant, que du positif ! We Love Green dispose de deux scènes en plein air : la première (la plus grande) privilégie un style de musique pop rock folk, la 2e se dédie à l’électro. Au programme : SBTRKT, London Grammar, Little Dragon, Cat Power, Asgeir, Joakim… pour la 1e scène, tandis que la seconde accueillera Jackmaster, Pedro Winter vs Riton, DJ Tennis and Luke Jenner, Gerd Janson, The 2 Bears… We Love Green n’a pas fait les choses à moitié en invitant de telles icônes musicales, et le résultat fût à la hauteur des attentes !
Petite préférence pour la scène électro, qui a su maintenir les danseurs en haleine du début d’après-midi jusqu’à la fin de soirée ! Aux premiers abords étrange de voir tant de personnes danser en plein après-midi sur de la musique électro… mais tellement entrainant que l’on s’y joint volontiers !
Relevons quand même quelques points négatifs regrettables quant à l’organisation générale. Si vous êtes aussi venus pour manger, comptez bien 1h minimum de perdue à faire la queue. Tout ça pour qu’au bout de 45 minutes, on vous dise qu’il n’y a plus de burgers, et qu’il faut donc refaire la queue au stand d’à côté : des hots dogs, seule nourriture restante en quantité suffisante pour nourrir les festivaliers. Même cinéma pour les boissons : un seul stand à côté de la scène électro, 4-5 serveurs pour… disons plusieurs centaines de personnes agglutinées autour. Là aussi, comptez 1h avant d’être servis. Enfin, c’est bien connu, dans un festival se pose toujours la question des… toilettes ! Ici, apparemment elle ne s’est pas posée. Deux endroits réservés aux toilettes pour des milliers de personnes. Voilà comment perdre une heure supplémentaire à faire la queue. En clair, pour aller une fois aux toilettes, s’acheter à manger, et vous servir un verre, vous perdez 3 heures du festival. En conclusion la prochaine fois : amenez votre nourriture, et ne buvez rien (et surtout pas une bière!) : vous le regretterez bien vite lorsqu’il sera temps d’aller aux toilettes…
Heureusement, la bonne musique compensait ce sérieux manque d’organisation !
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