Jack est né en Écosse, le jour le plus froid du monde, le cœur gelé. Pour le sauver, une sorcière lui confectionne un cœur mécanique grâce à des pièces d’horlogerie. Sa survie sera désormais régie par trois règles : ne pas toucher ses aiguilles, maîtriser sa colère, et surtout ne jamais tomber amoureux. Le jeune garçon verra sa vie transformée par sa rencontre avec une petite chanteuse myope dont il ne pourra plus s’empêcher de penser. Jack se retrouve face à un dilemme : se laisser porter par un amour irrésistible mais périlleux ou lutter contre ses sentiments pour se préserver quitte à passer à côté d’une passion fondamentale.
La Mécanique du cœur est une histoire d’amour pleine de poésie, née de l’imaginaire du talentueux Mathias Malzieu. Après avoir pris forme dans un livre et au travers des chansons du groupe Dionysos, c’est grâce à une rencontre avec Luc Besson qu’elle aura pu évoluer en un étonnant film d’animation. Le résultat est spectaculaire. Les personnages numériques véhiculent beaucoup d’émotions et de réalisme grâce à des textures fines et un travail minutieux des regards. A la fois fragiles et touchants, ils luttent d’autant mieux pour poursuivre leurs rêves sous nos yeux ébahis.
Si le cœur-horloge de Jack est une métaphore évidente de l’amour, de sa relation profonde avec la vie, il est aussi l’occasion d’aborder la thématique de la différence, appuyant la dimension dramatique du conte. Car Jack et ses compères ont tous en commun de devoir gérer un rapport à autrui compliqué, mû par des histoires personnelles douloureuses mais une volonté d’avancer malgré tout. Leur voyage sera ainsi une quête vers le véritable amour, celui dont seule la mort peut séparer.
Ce petit bijou de poésie sortira le 05 février en France, l’occasion de se plonger dans une réflexion sur l’amour et de succomber à cet enchantement esthétique.
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