Après Le Confident, son premier roman, Hélène Grémillon revient avec La Garçonnière, au style radicalement différent. L’intrigue se situe en Argentine à la fin des années 80. On vient de retrouver Lisandra gisant à terre, défenestrée. Aussitôt, Vittorio, son mari psychiatre est accusé par la police et emmené en prison. Alors que personne n’ose remettre en cause sa culpabilité, une de ses patientes, Eva Maria va mener sa propre enquête, se confrontant à ses démons pour démêler les noeuds de l’affaire, le tout sur fond de junte argentine. Mais alors, qui a tué Lisandra ?
Avec ce roman inspiré de faits réels, Hélène Grémillon nous entraîne dans un drame complexe, oscillant entre introspection et dictature militaire en Argentine. Jusqu’à la fin du livre, elle tire les ficelles de ses personnages, distillant savamment les indices qui pourraient nous aider à découvrir le fin mot de l’histoire.
Malgré une certaine distance ressentie à la lecture de « La Garçonnière », on appréciera au fil des pages de voir grandir l’intérêt pour la résolution de cette « enquête » qui n’a pourtant rien d’un roman policier…
Save My Brain participe Aux Matchs de la Rentrée Littéraire 2013, et attribue donc la note de 14/20 au roman de Hélène Gremillon, la Garçonnière.
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