« .. Ecrire, je ne crois pas que ce soit un choix. C’est une nécessité du corps. Je ne peux pas m’en passer »
Romancier, scénariste, David Foenkinos est né le 28 octobre 1974 à Paris. Après une très longue hospitalisation à l’âge de 16 ans, il découvre des auteurs qui lui donnent le goût de lire puis d’écrire. Ayant la nécessité d’exprimer ce qu’il ressent, il se met à peindre puis il fait ses études à la Sorbonne, tout en se formant au jazz, et devient prof de guitare. Progressivement il se met à écrire des lettres, des nouvelles, puis des histoires, et à 26 ans, il envoie son premier roman aux éditions Gallimard, « Inversion de l’idiotie : de l’influence de deux polonais » qui sera publié en 2001.
Passionné d’écriture, David Foenkinos a plusieurs cordes à son arc, il travaille également sur des scénarios de cinéma ou de bande dessinée. Scénariste il coécrit avec Jacques Doillon « trop(peu) d’amour » et adapte pour le théatre la pièce « Messie » de Martin Sherman. Il est à l’origine du scénario de la bande dessinée « pourquoi tant d’amour » premier volet d’une trilogie. Il a travaillé avec son frère Stéphane Foenkinos à la réalisation en 2005 d’un court métrage « une histoire de pieds ».
En 2011, avec son frère Stéphane Foenkinos, il adapte son roman « la Délicatesse » avec Audrey Tautou et François Damiens, le film est sorti en décembre 2011, avec la collaboration d’Emilie Simon pour la bande originale.
En 2012, il apporte son concours à la troisième édition du livre AudioSolidaire (enregistrement audio de « la Délicatesse » par les internautes au proft des personnes aveugles et malvoyantes).
David Foenkinos raconte des histoires basées sur le thème de l’amour et de l’humour, et les relations humaines, dans lesquelles il aborde les relations de couple, et l’adultère, les difficultés de l’amour, les comportements amoureux,etc.. Apprécié pour ses textes légers et remplis d’humour. David Foenkinos raconte des vies où l’amour est au coeur de ses personnages, il écrit sur ce qui l’entoure avec une analyse subtile et émouvante. Ses personnages sont attachants, l’écrivain aime que les situations et les personnages soient matière à réflexion.Avec un style drôle, ironique et parfois fantaisiste, David Foenkinos manie les mots et l’humour avec beaucoup d’habilité et subtilité. Sa plume fine et délicate et son écriture enlevée et jubilatoire font de lui un écrivain touchant, qui prend du plaisir à l’écriture, ce passionné de l’écriture donne le plaisir de lire à ses lecteurs.
David Foenkinos s’impose aujourd’hui comme l’un des écrivains français les plus en vogue du moment.
Quelques livres :
« en cas de bonheur » : Claire et Jean-Jacques, mariés depuis 8 ans, ont une petite fille Louise. Après plusieurs années de vie commune, ils se trouvent en perte de vitesse affective et se tournent vers l’adultère dans l’espoir de combler ce manque affectif. Mais rapidement ils se rendent compte qu’ils ne peuvent vivre en l’absence de l’autre.
« les coeurs autonomes » : Ce roman est inspiré de l’affaire Florence Rey et Audry Maupin, deux jeunes amants meurtriers, tiré d’un faits divers en octobre 1994, en France. David Foenkinos a mis en scène le rapport entre la folie amoureuse et la folie meurtrière dans lequel il décrit l’enfermement de Florence Rey et d’Audry Maupin dans une passion autarcique qui les détruit et les mène à la chute. C’est l’histoire d’un amour hors du commun évoquant une jeunesse révoltée dans lequel une jeune femme métamorphosée par sa passion pour un meurtrier est prête à tout pour le suivre, quitte à devenir sa complice.
« nos séparations » : Fritz, fils de hippies, et Alice, appartenant à la bourgeoisie catholique, forment un couple improbable. Ils s’aiment, se déchirent, se retrouvent et finissent par avoir des enfants chacun de leur côté. Un jour le fils de l’un rencontre la fille de l’autre au cours d’un pèlerinage sur la tombe de Jim Morrisson au Père Lachaise. C’est un roman sur l’effritement du couple et les conséquences de l’adultère abordé avec drôlerie tendresse.
« la délicatesse » : Charles Delamain dirige une société dont le siège est en Suède. Il est amoureux de Nathalie, sa jeune et jolie collègue, qui vient de perdre accidentellement François, son mari. Mais Nathalie ne veut pas de lui, c’est Markus, employé suédois de la société qui aura plus de chance. C’est l’histoire d’amour entre une veuve et un suédois. Nathalie, jeune veuve, douce, mélancolique, touchante, confrontée à un drame, la perte de son mari, pense ne plus jamais tomber amoureuse, mais elle va renaître par la délicatesse d’un homme Markus, improbable histoire, qui sera la rencontre au bon moment pour Nathalie pour laquelle il fait preuve d’écoute, d’humour, de douceur et de délicatesse. C’est l’histoire de la reconstruction après un deuil et sur le comportement amoureux.
« Bernard » : Bernard, 50 ans, une femme, un enfant, un bel appartement, un bon job, fait un pas de côté et sa vie bascule. Il a trompé sa femme, avec une collègue de travail. Il perd son emploi, sa femme le quitte et sa fille ne veut plus le voir. Obligé de retourner vivre chez ses parents, on suit alors les pérégrinations de cet homme qui remet en cause sa vie entière et qui va influencer celle de ses proches. Drôle, émouvant, ce roman dont les personnages sont croqués avec finesse, fait passer un bon moment au lecteur.
« Lennon » : Portrait intime de John Lennon à une période méconnue de sa vie entre le 21 septembre 1975 au moment où il décide de mettre un terme à sa carrière et le 7 décembre 1980 veille de son assassinat. David Forenkinos imagine John Lennon se livrer lors de séances de psychanalyses fictives. Ecrit à la première personne pour être au plus près de ce qu’il pouvait ressentir et penser, c’est une biographie émotionnelle, une plongée absolue dans l’univers de Lennon. L’auteur passe par les épisodes de sa vie où il a été très violent, violence liée à son mal de vivre, à sa souffrance qui a été au coeur de sa vie, mais l’auteur raconte aussi l’énergie pacifiste de sa seconde partie de vie comme une façon de réparer sa brutalité initiale. David Foenkinos a fourni un travail d’enquête minutieux et fouillé dans lequel l’énergie de Lennon a contribué à son talent musical. Au travers de confidences de Lennon imaginées par l’auteur qui souligne l’importance de la mort dans sa sensibilité d’écorché vif.
« les souvenirs » : Après le décès de son grand-père, le narrateur réalise l’importance de préserver les instants vécus avec ses proches. Il se rapproche de sa grand-mère. Le narrateur, veilleur de nuit, raconte le vieillissement de nos proches, l’accompagnement des personnes âgées, les maisons de retraite. C’est un livre sur les trois moments de basculement dans la vie : à 20/25 ans, on ne sait pas ce que l’on va devenir, quand on arrête de travailler et quand on rentre dans la vieillesse et que l’on se rend compte que l’on est une charge pour ses enfants. Avec tact et mesure, David Foenkinos écrit un roman grave qui aborde le thème de la disparition d’un proche, et la relation aux grands parents, et les souvenirs.
« je vais mieux »: Un mystérieux mal de dos va bouleverser la vie rangée du narrateur. Sa vie de couple bat de l’aile, ses collègues cherchent à le nuire, la douleur inexpliquée devient alors le symptôme des nons dits, des frustations et des échecs. Quadragénaire blasé, ce mal de dos devient la cause d’un changement complet de son existence.
« il y a des gens formidables qu’on rencontre au mauvais moment.
Et il y a des gens qui sont formidables parce qu’on les rencontre au bon moment »
Bibliographie :
Aux éditions Gallimard :
« Inversion de l’idiotie : de l’influence de deux polonais » en 2001 ; « entre les oreilles » en 2002 ; « le potentiel érotique de ma femme » en 2004 ; « Qui se souvient de David Foenkinos » en 2007 ; « Nos séparations » en 2008 ; « La Délicatesse » en 2009 ; « Les souvenirs » en 2011 ; « Je vais mieux » en 2013.
Aux éditions Flammarion :
« en cas de bonheur » 2005
Aux éditions Grasset :
« les coeurs autonomes » 2006
Aux éditions Plon :
« Lennon » 2009
Aux éditions du Moteur :
« Bernard » 2009
Chez Albin Michel Jeunesse :
« le petit garçon qui disait non » 2011 ; « le saule pleureur de bonne humeur » 2012
Prix :
Prix François Mauriac en 2001 pour « inversion de l’idiotie : de l’influence de deux polonais »
Prix Roger Nimier en 2004 pour « le potentiel érotique de ma femme »
Prix Jean Giono en 2007 pour « qui se souvient de David Foenkinos? »
Prix des lecteurs du Télégramme de Brest en juin 2010
Prix Conversation et Prix des Dunes en mai 2010 pour « la Délicatesse »
Prix des lecteurs de la ville de Deauville en 2011 pour « Lennon »
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