Quoi de mieux que de profiter de la trêve estivale de nos séries favorites pour se replonger avec bonheur dans les classiques qui ont fait les heures de gloire du petit écran ? Ce mois-ci, je vous invite à (re)découvrir Scrubs ou l’histoire loufoque d’un jeune interne en médecine.
John Dorian dit JD (le génial Zach Braff) débarque au Sacred Heart pour sa première année d’internat de médecin accompagné par son acolyte meilleur ami, colocataire et accessoirement apprenti chirurgien Christopher Turk (DolnadFaison). Ils vont faire la connaissance d’une jolie blonde aussi névrosée que brillante, Elliot Reed (Sarah Chalke) dont JD va rapidement tomber sous le charme. Les jeunes recrues vont se faire épauler par Carla Espinosa (Judith Reyes=, une infirmière au caractère bien trempée dont Turk ne restera pas indifférent.
Lors de son premier jour, JD est pris en grippe par le concierge du l’hôpital, un homme étrange, mythomane et à la limite de la schizophrénie car va faire vivre un enfer au jeune interne. A la recherche d’une figure paternelle, JD choisit dès le premier jour son mentor, Perry Cox, un homme colérique, accro à son travail et incapable de mener une relation émotionnelle et sociale avec autrui. Tout ce monde est dirigé par Robert « Bob » Kelso, le cynique directeur de l’hôpital suivi de son souffre-douleur Ted, avocat de formation, dépendant de sa mère et sans aucune confiance en lui.
Scrubs est une série unique mêlant le tragique et le comique dans un équilibre exact. Le personnage de JD, un idéaliste rêveur, nous fait vivre sa version de la vie de l’hôpital. Chaque épisode est rythmé par la voix de JD qui tire des leçons de chaque situation. Les épisodes sont coupés par des scènes totalement loufoques sorties tout droit de l’imagination du héros principal, offrant à la trame des intermèdes déjantés.
Scrubs ne sera pas Scrubs sans cette merveilleuse histoire d’amitié entre les deux personnages principaux JD et Turck. Chaque épisode est ponctué de références à leur histoire d’amitié, de défis idiots ou de jeux enfantins qui n’appartiennent qu’à eux.
La série, c’est surtout l’histoire de l’apprentissage d’un jeune interne encore adolescent en un bon médecin devenu homme (tout est relatif concernant JD). Les relations entre les personnages sont certainement l’atout majeur de la série qui nous plonge dans un univers quasi intemporel hors du l’espace standard. La recherche constante de JD de l’attention du Docteur Cox comme d’un père est touchante mais n’entre jamais de la mièvrerie, toujours rattraper par une phrase cinglante et comique. Les histoires d’amour ne manquent pas et étrangement, n’appauvrissent pas la série en romantisme inutile.
Il sera clairement difficile de vous décrire toutes les raisons pour lesquelles cette série fait partie de mon Panthéon. Unique, drôle, loufoque, déjanté, étrange, attachante, charismatique, dynamique, créative, imaginative et encore tant d’autres adjectifs qui donnent envie de se plonger encore une fois dans les neufs saisons de la série. Si vous avez été fan de Malcom et autres ovnis de la télévision, Srubs est fait pour vous. Attention, second degré plus que de rigueur !
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