Aujourd’hui, c’est à vous les secrétaires que je m’adresse ! Oui, à vous ! Bon les autres aussi un peu… Ne vous êtes-vous jamais demandé d’où vient le mot « secrétaire » et ce qu’il signifie ? Non ?! Bon en même temps, ça se comprend ! Eh bien, ne cherchez pas, j’ai la solution, et ça va vous plaire. Car oui, j’entends dans cet article redorer le blason des secrétaires trop longtemps assignées à la photocopieuse et au café.
Dans le mot « secrétaire », il y a « secret ». Oui, c’est aussi simple que cela. Selon l’origine même du mot (du latin médiéval secretarius il me semble), le secrétaire est le confident, le dépositaire des secrets, celui qui rédige pour un autre.
Je parle bien d’UN secrétaire, car il s’agit d’un métier d’homme à la base.
Apparu avec les chancelleries royales au Haut Moyen Age, celui que l’on nomme d’abord référendaire a la lourde tâche de veiller sur le sceau royal et d’authentifier les actes officiels en y apposant ce sceau. Grosso merdo, il les signe.
Peu à peu, les rois s’accompagnent d’un référendaire pour travailler aux affaires secrètes, d’où l’apparition du terme « secrétaire ».
Le tout premier secrétaire connu est Valentinien (vers 497-558), il est attaché au service du roi Childebert, fils de Clovis, roi de Paris et roi des francs.
Idéal féminin dans les années 1950, la fonction de secrétaire s’est féminisée à partir des années 1920. On parle alors de plus en plus d’UNE secrétaire.
Aujourd’hui encore, la secrétaire est la personne de confiance qui détient les secrets de l’entreprise où elle travaille, raison pour laquelle son contrat de travail comporte souvent une clause de confidentialité.
Pour info, un secrétaire c’est aussi un rapace, un messager sagittaire plus précisément. Un « oiseau dont la huppe rappelle la plume que les secrétaires placent derrière l’oreille » (Valm, 1775).
(Et là soudainement, vous comprenez mieux ce que fout cet oiseau au beau milieu de mon article !)
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