Les femmes préfèrent les blondes. Plus que les hommes je pense. Qui avouera , dans un moment de totale honneteté, qu’elle a rêvé des dizaines de fois d’être blonde ou qu’elle a déjà tenté l’expérience avec plus ou moins de succès ? Peut-être même carrément adopté cette couleur angélique ?
Parce que si les brunes ne comptent pas pour des prunes comme le « chantait » Lio, les blondes, sont synonymes de candeur, de Marilyn, des muses Hitchockiennes… J’ai donc moi aussi rouquine incandescente de mon état craqué et décidé d’illuminer ma chevelure.
Oui… sauf que si l’intention est là, le passage à l’acte n’est pas sans risque ni séquelle. Après une 1ère tentative by myself toute seule, avec un produit pouvant soit disant décolorer jusqu’à 3 tons, me voilà, la sœur jumelle de Ronald McDonald le costume en moins. Je reste de marbre, cache cette masse orangée fluo sous un bonnet (heureusement que nous étions en février) et me faufile aussi discrètement que possible dans l’allée coloration du supermarché, après valse d’hésitation, je me risque à demander conseil et montre honteusement la naissance de mon cuir chevelu.
Au regard horrifié de la conseillère, je comprends qu’un énième shampoing colorant ne sauvera pas la toison. Je prends donc rendez-vous dans une célèbre enseigne de coiffure, et suis sûre d’enfin ressortir avec ces fameuses mèches blondes et chocolat que quasi toutes les parisiennes portent aujourd’hui.
Le premier essai n’est pas assez blond à mon goût, je patiente 4 semaines et y retourne, prête à a enfin avoir la tête dont je rêve. Et ENFIN je suis BLONDE, sauf que quelques jours plus tard, à chaque démêlage, de longues mèches semblent se détacher comme par enchantement de mon crâne. Et seulement deux semaines plus tard, l’effet mèché à complètement disparu et mes racines trop visibles.
Impulsive je suis impulsive je reste (je suis rousse, pour rappel) je file donc tout droit chez un autre coiffeur étant donné que l’autre me demandait 120 euros pour que je retrouve ma couleur d’origine…
L’histoire se terminerait bien, si je n’étais pas ressortie arborant de magnifiques reflets verdâtres moisis. Dernier espoir mon moteur de recherche préféré, et vu la cata capillaire que je porte, l’idée de faire un masque de ketchup suivi d’un rinçage de Badoit ne m’effraie pas le moins du monde ! Et en effet, les reflets verdâtre ont disparus en deux jours. Il reste que mes cheveux ressemblaient plus à du chanvre qu’à des cheveux .
Donc… j’ai dû me résoudre à les couper et le résultat, ma foi, ne me déplait pas trop et vous ?
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L'Heure d'été
14 août 2012 at 14:38Écoute, la photo finale est adorable, c’est donc que tu n’as pas tout manqué ! Cela dit en effet, je me méfie beaucoup des shampoings éclaircissants qui peuvent être très agressifs. Quitte à travailler la couleur des cheveux, je préfère m’en remettre à des coiffeurs. M’enfin surtout à un coiffeur qui me connaisse déjà.
Bref, désolée pour cette mauvaise aventure, j’espère que tout va s’arranger très vite !
A bientôt,
Nathalie