Hématomes féroces
Ou grands fonds sous-marins
Ils naviguent précoces
Sans connaître leurs besoins.
Cicatrices égarées
Ou plaisirs infinis
Pour toujours épargnés
Sans jamais un oubli.
Qu’on en laisse une trace
Une intense grandeur
Il y a des espaces
Où ça n’est que couleur.
Aux iris enchantés
Et aux étangs azurs
Quel apaisement donné
Tout sans demi-mesure.
Il n’y a pas de mot
Pour décrire le fracas
D’un soupir, d’un sursaut
D’un trop grand tralala.
Même s’il est éphémère
Il en reste douloureux
Car il n’y a de chimère
Sans l’étoffe d’un bleu.
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