Tu t’étais dit qu’tout irait bien
Tu as ce tableau dans ta tête
Celui d’un si sûr lendemain
Celui qui vit sans faille ni dette.
Il y avait sans doute ce destin
Qui avait décidé peut-être
Que l’avenir ne serait pas sain
Pour celui qu’il allait faire naître.
Alors te transpercent toutes ces questions
Le pourquoi, le comment, toutes les larmes sans pardon
D’un ciel qu’on avait cru clément
Mais qui nous laisse à l’abandon.
Prendre son mal en patience
Quand l’impatience terrible nous blesse
Quand à ce tendre âge d’insouciance
On naît d’emblée en pleine détresse.
Tu t’étais dit qu’tout irait bien
Bien qu’dès l’début plus rien n’allait
Car quand on espère un peu tout bas
C’est un peu comme si rien n’arrivait.
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