Ce vendredi 25 Novembre, c’est la journée mondiale du jeu vidéo. Que l’on soit joueur ou pas, tout le monde sait ce que c’est. De plus en plus de gens y jouent et les plateformes sont de plus en plus nombreuses, multipliant ainsi le choix mais aussi les genres et les types de joueurs.
Contrairement aux idées reçues, les jeux vidéo n’ont pas commencé en 1972 avec Pong mais 20 ans avant avec les jeux OXO (un morpion quoi…) et Tennis for Two, jeu de tennis sur oscilloscope, respectivement en 1952 et 1958. Il faut cependant reconnaître que Pong reste le jeu le plus connu et surtout celui qui a permis à l’industrie du jeu vidéo de connaître un tel succès au fil du temps. De plus c’est de ce jeu que sont nées les bornes d’arcade. Mais si, vous avez forcément connu ça, on en trouve partout, dans les bars, à l’espace loisirs des cinémas ou plus simplement dans des salles d’arcade. Grâce à ces machines on peut jouer, moyennant quelques petites pièces, à des jeux devenus cultes aujourd’hui : Pong, Pac-Man, Space Invaders, Donkey-Kong ou encore parmi les plus récent Street Fighter et Metal Slug (1, 2, X, 3, 4, 5, 6, 7 et XX… ça en fait des jeux hein?).
Mais les jeux vidéo ne se contentent pas seulement des bornes d’arcade et s’invitent aussi dans notre salon. Au commencement, il y avait l’Odyssey en 1972 suivi par l’Atari 2600 en 1977. Le Colosse Nintendo n’entre dans la course qu’à partir de 1980 avec la série des Game & Watch, les premiers jeux portables qui faisaient accessoirement office de montre et de réveil. C’est grâce aux Game & Watch que les actuelles mascottes de Nintendo (Mario, Donkey-Kong et Link) se sont fait connaître. En plus de ça, Nintendo sort en 1983 sa première console de salon : La Famicom, ou Nintendo Entertainment System à savoir NES, dont la concurrente directe : la Master System de Sega sortira un an plus tard. Les années 80 finissent bien pour la firme japonaise qui sort en 1989 la ô combien fameuse Game Boy, console qui a accueilli un des jeux les plus vendus de l’histoire du jeux vidéo : Tetris (sorti en 1984) qui se vend à 30 260 000 exemplaire sur la console portable de Nintendo.
Dans les années 90, de nombreux titres cultes sortent avec notamment le premier FPS : Wolfenstein 3D. Moment important dans l’histoire du jeu vidéo car c’est de ce jeu qu’ont découlé les Doom, Quake, Half-life ou encore Counter-strike. C’est aussi à cette période que Nintendo et Sega lancent des consoles plus puissantes : respectivement la Super-NES et la MegaDrive. Combat de titans entre les deux compagnies et chaque joueur avait à cette époque choisi son clan : fan du plombier italien de Nintendo ou adorateur du hérisson bleu de Sega ? Face à cette question (existentielle pour beaucoup) Sony entre dans l’arène en 1994 avec la PlayStation, censée être une extension pour la Super-NES. Une nouvelle compagnie pointe aussi le bout de son nez et s’impose dans la catégorie des jeux de stratégie en temps réel : Blizzard, qui s’impose directement avec les jeux Warcraft et Starcraft, considérés comme des références dans leur genre. C’est aussi la décennie qui marque la descente en enfer de Sega et la sortie de la Nintendo 64 en 1996.
Mais la tendance s’inverse à partir des années 2000. Nintendo, toujours maitre des consoles portables, se fait voler la vedette par Sony au niveau des consoles de salon. En effet la PS2 de Sony surpasse largement la GameCube de Nintendo, et malgré l’arrivée de Microsoft avec la X-Box, Sony s’impose sur le marché. Certains jeux devenus cultes sont sortis avec notamment les Sims, Diablo (fin des années 90) ou encore le très fameux World of Warcraft. C’est en 2005 avec la sortie de la DS suivi de la Wii en 2006 que Nintendo reprend sa place de n°1 des jeux vidéos, suivi de la X-Box 360 de Microsoft et enfin de la PS3 de Sony qui n’a pas eu le succès escompté lors de sa sortie.
La question que l’on se pose est simple : qu’est-ce-que l’avenir nous réserve ? En effet, on remarque que la Wii a su s’imposer grâce à sa manette et sa façon de jouer révolutionnaires (honteusement copiées par Sony?) et que la X-Box 360 a su se démarquer avec Kinect (là aussi on pourrait se demander si ils ont pas tout simplement volé la EyeToy de Sony). Il est évident que par la suite toute forme de manette est vouée à disparaître. L’apparition des smartphone et tablettes tactiles ont aussi permis au jeu vidéo de toucher les casuals gamers (joueurs occasionnels) notamment grâce à la facilité d’accéder au jeu et à une jouabilité adaptée. Les tablettes tactiles, la nouvelle plateforme pour les jeux vidéos de demain ? L’avenir nous le dira.
Le jeu vidéo est bien plus qu’un simple loisir, c’est aussi un métier… voire même plusieurs métiers. Créer un jeu vidéo est un véritable travail d’équipe entre les concepteurs, les producteurs, les game designer, les programmeurs, les infographistes et j’en passe. Les métiers en rapport avec les jeux sont très variés. Il y a, en France, plusieurs écoles qui forment à ces métiers, la plus connu étant SupInfoGame située à Valenciennes. L’école est reconnue comme étant la meilleure en Europe et une des meilleures au monde. Beaucoup d’entreprises liées aux jeux vidéo sont d’ailleurs basées dans le Nord telles que Fishing Cactus, Big Ben ou encore la non moins fameuse Ankama, célèbre pour son jeu Dofus, ses mangas ou encore son dessin animé Wakfu.
Enfin, le jeu vidéo a acquis avec le temps une certaine maturité. Certaines grosses productions peuvent être classées à mi-chemin entre le cinéma et le jeu, par exemple L.A. Noire que l’on peut considérer comme un film interactif. À l’inverse, les jeux dits indépendants sont malheureusement souvent méconnus. Des titres comme Limbo, ou encore VVVVVV ne sont pas célèbre, contrairement au phénomène Minecraft. Les jeux vidéos sont aujourd’hui bien plus qu’un loisir, accessible à une grande majorité de personne, considéré pour beaucoup comme étant un « 8ème art ».
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