L’objet du mois vous fait découvrir un objet insolite, beau ou inutile. Ce mois-ci, la danseuse du ventre mécanique.
L’Orient exhale un indéniable parfum d’exotisme. Cornes de gazelle, thé à la menthe et danseuse du ventre, voilà un trio qui a de quoi donner des envies d’évasion à n’importe quel parisien enfermé dans sa grisaille quotidienne. Pour le thé à la menthe et les cornes de gazelle, il existe quelques bonnes adresses bien connues, qui permettent de faire voyager les papilles pour moins cher qu’un aller-retour en Airbus. Pour la danseuse du ventre, le problème est plus ardu. Nous avons trouvé la solution…
Voici une mini danseuse du ventre vintage, en caoutchouc. A première vue, cet objet ressemble à une banale figurine dénudée. Toute la différence provient d’un mécanisme aussi simple que génial. Génial non par la pertinence de son idée mais tout bêtement parce qu’un simple coude en plastique rigide parvient à faire voyager celui qui le tient entre les mains.
Vous n’aviez sans doute pas repéré l’espèce de petite boule blanchâtre qui se situe sous les pieds de la figurine. Ou alors vous l’aviez prise pour un support ou encore un ergot de plastique simplement nécessaire au moulage. Grave erreur ! Ceci constitue l’âme de l’objet : tenez la figurine par les genoux et tournez la petite boule de l’autre main. Par le truchement d’une sorte de vilebrequin, la figurine se déhanchera comme par magie.
L’étonnement passé, vous remarquerez qu’une danseuse du ventre nue, c’est un peu incongru. Libre à vous de lui ajouter sarouel et voiles pour plus de réalisme. Après tout, Barbie change bien de tenue plus souvent qu’à son tour…
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