L’été qui s’endort
Les jours raccourcissent
Les montagnes se dorent
Les arbres jaunissent.
Les idées perforent
Et elles réussissent
A laisser éclore
Des projets factices.
Alors pédalez
A en perdre allure
Et de vive haleine
Faites que ça perdure.
En haut d’une colline
Voir la ville au loin
L’espoir se devine
Même s’il n’est que vain.
A l’aube de l’hiver
Se réveille lentement
L’âme de l’ère glaciaire
L’été s’endormant.
Il était un matin
Un jour où tout commence
Les oiseaux plus malins
Entament leur longue cadence.
Ça fait un beau voyage
Quitter les arbres dorés
Rejoindre les rivages
Où la vie est restée.
Un jour un homme s’éveille
En parfait débutant
Il pense et s’émerveille
C’est le réveil du temps.
A croire que tout s’efface
Pour mieux redémarrer
La nouvelle couche de glace
Ne fait que tout masquer.
Cachés les petits bonheurs
Mais selon les désirs
Voici d’autres couleurs
On varie les plaisirs.
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