Deux sujets ressortent de l’actu en cette fin de semaine. Un point commun ? La justice n’est pas loin…
Un peu plus d’un mois après son arrivée à la direction du Fond Monétaire Internationale, le fantôme de l’affaire Tapie-Crédit Lyonnais hante encore et toujours Christine Lagarde. Hier, la CJR (Cour de Justice de la République) a ouvert une enquête visant à « déterminer le rôle qu’elle joué dans cette affaire ». L’enquête pour « complicité de détournement de biens publics et de complicité de faux » n’effraie pas le FMI qui croyait en l’innocence de la nouvelle directrice avant même de l’avoir sélectionnée. Yves Repiquet, avocat de Christine Lagarde, est persuadé que « l’enquête aboutira à un non-lieu ». En France, d’après la Gauche, Nicolas Sarkozy serait à l’origine de cette enquête qui « affaiblirait Mme Lagarde ». L’avenir seul nous dira ce qu’il en est de l’affaire Lagarde-Tapie remise une fois de plus au goût du jour.
Mercredi, les égyptiens se sont rassemblés devant leur télé ou sur les grandes places du pays. Un seul programme diffusé cet après-midi-là : Le procès de l’ancien président Hosni Moubarak. Les caméras, braquées sur le box des accusés, laissent apercevoir un homme enfermé dans une cage malgré ses problèmes de santé. Sur sa civière, il nie tous les chefs d’accusation qui pèsent contre lui. Retransmis en direct sur toutes les chaines de la télévision égyptienne, ce procès historique pour le monde arabe et pour l’Égypte en particulier juge à la fois l’homme mais aussi tout le système. Dehors, un affrontement entre les « pro-Moubarak » et les « anti-Moubarak » fait rage malgré la sécurité mise en place. Pour des raisons de santé, le procès d’Hosni Moubarak est reporté au 15 Août.
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