Les vêtements vintage

Cette semaine, je n’ai pas testé pour vous les vêtements vintage issus de friperies ! Oui oui, je sais c’est « super tendance » et en plus c’est écolo. Mais non, je ne peux pas m’y faire.

Parce que oui, depuis quelques années, on ne cesse de nous refourguer la tendance « hippie-bohème-Esmeralda ». Et le meilleur moyen d’être dans le coup serait de porter des vêtements sortis tout droit des années 70 apparemment. Mais personnellement, pour moi c’est non !

Porter des vêtements abimés, qui sentent le moisis et que l’on paie souvent aussi cher qu’un vêtement neuf… Pas possible. Et puis les friperies aussi ! Non mais avez vous déjà vu un capharnaüm pareil ?! C’est pire qu’H&M le premier jour des soldes…

Alors on pourrait peut-être imaginer que le succès des vêtements vintage nous vient d’un étrange mouvement écolo ou des lobbies du recyclage de fringues… Parce que oui, vous imaginez bien ! Des années et des années de vêtements donnés et amassés, ça fait du stock ! Alors la rumeur qui court est bien évidemment que certaines des fripes sont récupérées sur des cadavres ou donnés par les familles d’un défunt. Youpi ! Quelle joie de porter la robe d’une gentille dame décédée dans les années 80 !

Alors en plus d’avoir la joie de porter des vêtements souvent miteux, on doit aussi se traîner l’histoire du vêtement. Une histoire qui, certes, peut faire rêver : imaginez porter la robe de Jane Birkin dans les années 60 par exemple. Mais une histoire qui peut aussi nous laisser imaginer le pire…

Donc cette semaine, je ne testerai pas pour vous les vêtements vintage, à moins d’en connaître l’exacte provenance. De grand-mère ou de mère en fille par exemple. Ça me paraît assez raisonnable pour les réfractaires comme moi !