Êtes-vous alcoolique ?

« Pour faire tourner un moteur, du carburant il faut ». Ce commandement de la vie (le 14è, si, si) subodore que chaque journée est prétexte à faire la fête, à se mettre minable, pour faire des souvenirs rigolos en soirée et des films compromettants par la suite. Cependant, il faut user et non abuser, alors, voyons ensemble votre capacité d’imbibation. Nénesse, remets-nous une tournée !

1. Tout d’abord, avant votre majorité, vous êtes vous déjà mis torchon chiffon carpette ?



Non jamais.

De temps en temps.

Au moins une fois par mois.



2. Quel est votre cocktail préféré ?



Un peu tout ce qu’il y a sur la table (vodka, whisky, eau plate, café, jus de pommes, ajax vitres,…) dans le même verre.

Whisky coca.

Vittel fraise.



3. Quelle est votre capacité maximale d’assimilation de substances fortement alcoolisées ?



Cinq à dix, en fonction de votre forme.

Un ou deux verres.

Vous avez tellement régressé que vous ne savez plus compter et, de toute façon, vous vous en foutez.



4. On vous propose de goûter un breuvage, jusque là inconnu de votre foie. Que faites-vous ?



Vous le balancez dans l’évier, quitte à vous faire lyncher ensuite par les autres soifards.

Vous ne tergiversez pas longtemps pour le tester, et encore moins pour le vomir.

Vous hésitez longuement, et il faut des menaces sur votre intégrité physique pour que vous acceptiez.



5. Vous avez été invitée à une soirée où vous vous êtes retrouvée complètement raide, et on vous propose de remettre ça le lendemain. Que décidez vous ?



Vous refusez et essayez tant bien que mal de trouver un taxi pour rentrer, sauf que vous ne savez plus où vous habitez.

Vous foncez, et atteignez un état de calcination éthylique encore jamais vu.

Vous acceptez après avoir obtenu la promesse que vous arriverez à conclure avec le pot de fleurs que vous avez collé toute la soirée.



6. Vous revenez d’une soirée où l’alcool a, une nouvelle fois, et quelle surprise, coulé à flots. Que vous dites-vous avant de sombrer dans le sommeil ?



La vie est une souffrance, l’alcool est une violence.

Où sont les toilettes ?

Vivement demain… ou plutôt tout à l’heure, qu’on remette ça.



7. Nous sommes en décembre, veille des fêtes de fin d’année, et on a déjà du mal à trouver du sang dans votre alcool. Ca fait moyennement sérieux, que décidez-vous ?



Vous décidez d’arrêter, pour essayer d’être prête.

Vous décidez de continuer, pour essayer d’avoir une cirrhose.

Vous décidez de limiter, pour essayer de redevenir humaine.



8. Lendemain de chouille, 16 h 45, vous venez de vous réveiller et vous vous apercevez que vous êtes deux dans le lit. Que faites vous ?



Vous servez l’apéro.

Vous appelez vos copines.

Vous appelez la police.



9. Surlendemain de chouille, vous battez le rappel de vos organes. Comment vous sentez-vous ?



Vous avez mal à la tête.

Vous avez la tête dans le cul.

Vous avez le cul en feu.



10. Avez-vous déjà songé à arrêter de boire ?



Oui, après le bicentenaire de Waterloo, si j’arrive jusque là.

Il devient urgent d’envisager cette solution.

A la 1 000è bouteille, promis.