Chaque année, vous vous dites : « L’an prochain, je m’y prendrai plus tôt pour faire les cadeaux ». Et chaque année, c’est un epic fail et vous vous retrouvez malgré tout à courir dans toute la ville à la dernière minute.
Pourtant votre plan de bataille était réglé comme du papier à musique : liste fichier Excel avec un beau tableur en trois colonnes « Pour qui / Quoi / Combien », journée de RTT posée un mois avant Noël, gamins chez la nounou, rien ne peut vous détourner de votre St Graal. Et pourtant.
Malgré toutes ces précautions, le soir de Noël approche et vous n’êtes toujours pas au point. Et vous voilà à piquer un sprint, bravant le froid, le vent, la pluie, la neige, rayez la mention inutile, pour finir vos courses. Vous espérez ne pas en avoir pour longtemps, un saut dans chaque magasin, vous savez exactement ce que vous voulez, ça devrait aller vite. Sauf que.
Une fois au centre-ville, vous n’aviez pas prévu la marée humaine constituée de gens pressés qui eux aussi ont eu la même idée que vous. Ça court, ça bouscule, ça crie, ça pleure (certaines personnes ont osé penser que les courses iraient nettement plus vite s’ils amenaient leurs enfants avec eux. Aherm. Autant courir un cent mètres avec un boulet au pied). Rien ne va plus.
Vous ne trouvez pas ce que vous voulez, votre mère vous appelle pour dire qu’il y aura deux cousins au douzième degré que vous n’avez jamais vus de votre vie en plus à Noël et que par conséquent, il leur faut un petit quelque chose aussi, et grâce à vos nouvelles bottes fourrées à talons hauts, vous venez de vous étaler sur une plaque de verglas. Au bord de la crise de nerfs, vous râlez car la dame devant vous a pris la dernière boîte de Kinder du magasin, vous vous énervez parce qu’il y a environ 300 personnes devant vous à la caisse, et vous pestez contre la neige alors que vous tentez de rentrer chez vous chargée comme un âne, tout en vous disant que ça ne sert en fait vraiment à rien de sa casser la tête car si ça se trouve, la moitié des cadeaux que vous allez offrir seront revendus sur eBay. D’ailleurs, j’ai bien pensé à les commander sur internet, les foutus cadeaux, mais ils ne seront jamais là à temps (à moins de payer cinq fois le prix dudit cadeau en frais de port).
Les courses de Noël à la dernière minute, c’est comme le parcours du combattant, les douze travaux d’Hercule, les sept plaies d’Egypte, la belle-mère qu’on se coltine tous les dimanches : pas moyen d’y couper. D’ailleurs, pour bien rester dans cet état d’esprit, cet article a lui aussi été fait à la dernière minute. Bonne Fêtes !
2 Comments
Célibataire et Stupéfiante
23 décembre 2010 at 16:30C’est marrant, ton histoire me fait penser à un film avec Schwarzie qui passe souvent à la période de Noël (j’en parle dans mon dernier article), ça s’appelle « La course au jouet ». Sauf que ton histoire est meilleure que le film, lol.
sparkle
23 décembre 2010 at 15:48Je ne suis pas la reine de l’organisation, les cadeaux sont déjà achetés… Vive internet. La bouffe, fait aussi!!! Y’a plus qu’à… Ca, s’est une autre paire de manche! Joyeuses fêtes