Cet article aurait pu s’intituler « Je n’aurais pas dû tester pour vous… » ou « Ceci est une histoire vraie » et être publié dans le magazine Détective. Ça commence bien ? Attendez, vous n’avez pas encore mis le pied en enfer, la suite est bien meilleure.
Un soir, alors que je devais fêter comme il se doit la Journée des Etudiants (merveilleux concept qui n’existe bien évidement pas en France) en compagnie de mon chéri et de quelques amis, l’un d’entre eux avait eu la fabuleuse idée de réserver une table en avance dans un restaurant. Or il se trouve que ce restaurant avait un nom un peu étrange, et pour cause, l’ami en question avait d’abord compris que nous devions aller à « L’Amulette* ». Ouais.
Je ne saurais lui en vouloir, pauvre garçon, il ne savait pas où il allait nous mener (il aurait pu deviner, à vrai dire)…
Il s’est en fait avéré que l’endroit en question se nommait « Talisman* » (amulette, talisman, tout ça tout ça…) et qu’on y mangeait des sushis dans une ambiance Mille et Une Nuits sur fond de musique asiatique (les sushis, sûrement). Bon. Ca faisait un bail que je n’avais pas mangé de sushis, j’avais faim (et soif), nous sommes donc entrés.
Première impression : Tiens c’est marrant comme décors, on dirait Iznogoud à la Grande Muraille.
Deuxième impression : C’est sympa la musique, mais T’AS DIT QUOI?? OUAIS CA VA ET TOI ?? HEIN ?? OUAIS C’EST SUPER COOL ICI ! (genre)
La serveuse prend ensuite les commandes. Enfin… Elle prend les commandes de nos amis mais pas les nôtres. Sur le coup on a cru qu’elle allait revenir. Non non non (toujours sur un fond de musique de bal Chinois). Finalement on a réussi à la rattraper au vol pour lui demander si, par le plus grand des hasards, elle ne nous aurait pas oubliés… Réponse de l’intéressée « Ah mais je ne vous avais pas vus ! ».
Bien sûr.
Nos commandes arrivent enfin et on se dit que bon, cette fois ça va aller.
C’est là qu’arrive le chanteur embauché pour la soirée.
Vision d’horreur, karaoké et chansons populaires en perspectives chez Iznogoud.
Joie. A ce moment là on se dit qu’on ferait peut-être bien de, genre, changer d’endroit ??
Le clou du spectacle aura quand-même été le moment où la « « « « gérante » » » » dudit restaurant nous aura prié de bien vouloir changer de table (qui avait été réservée auparavant, je vous le rappelle) car celle-ci était normalement réservée à des membres du Palais de Justice. Ouais. Moi aussi j’en ris encore (jaune).
Je vous rassure, il y a bien un happy end, nous sommes finalement partis de cet endroit bruyant, beauf, cher et moche pour aller dans une pizzéria raffinée, de bon goût et où on mange des… pizzas (et non du couscous par exemple).
Le pire : c’était moins cher que chez Iznogoud.
Et vous, quel est votre pire souvenir de sortie au restaurant ?
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