Aucun doute à avoir là-dessus, le restaurant japonais est à la mode ! Sushi, sashimi et chirashi sont presque devenus plus courants que le bon vieux jambon-beurre de la pause casse-dalle. Avec comme corollaire, le wasabi ! Ben oui. Vous imaginez le jambon-beurre avec autre chose que du jambon et du beurre, vous ? Alors c’est pareil pour le wasabi et la sauce soja, indissociables de la dégustation du poisson cru.
A première vue, ça ressemble à de la Patafix. Verte. Et qui ne colle pas. Un drôle d’aspect pour un condiment… On en prend un peu sur le bout de la baguette, et on écrase vaguement la petite crotte verte sur son sushi ou maki. Puis on trempe tout ça dans la sauce de soja. Au début une certaine douceur, puis ça monte au nez d’un coup ! Comme de la moutarde un peu… mais en différent. D’ailleurs on apprend que le wasabi (rose trémière des montagnes, an japonais) est de la même famille que notre bonne vieille graine de Dijon.
Viennent ensuite les dérivés, avec notamment les pois au wasabi, qui remplaceront avantageusement les pistaches et autres cacahuètes dans tout apéro un tant soit peu branché. On attend encore les desserts au wasabi… Ca ne saurait tarder certainement. Cela sera-t-il comestible ? Grande question, qui n’est sans doute pas à l’ordre du jour, le but de ce genre d’exotismes étant d’abord d’être nouveau, ensuite d’être bon…
Mais la force du wasabi est sa capacité de camouflage ! De quelle couleur est le wasabi ? Vert ! De quelle couleur est l’avocat, bien répandu dans la cuisine japonaise ? Vert ! « J’ai connu une polonaise qui en prenait au petit déjeuner », disait Lino Ventura. Moi, je connais une française qui n’avait pas ses lentilles et qui a absorbé un bon morceau de wasabi en même temps que sa tranche d’avocat. Et comme dit Bernard Blier, « c’est du brutal ! »
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Désirée
12 avril 2010 at 15:53Le wasabi, j’en ai mangé une fois dans ma vie et c’était, comment dire… bizarre. Très exotique, mais pas quelque chose qui me fait envie plus que ça!