Quelle fêtarde êtes-vous ?

Vous arrivez dans un univers où la fête est reine. Finis les horaires imposés par les parents, vous êtes libre de rentrer à l’heure que vous voulez, dans l’état que vous voulez, sans avoir besoin de cacher votre haleine fétide sous un amas de barres de gomme à la chlorophylle. Vos yeux cernés seront autant de trophées remportés qui vous vaudront le respect et l’admiration de vos camarades de boulots (si vous en avez). Mais êtes vous prête à connaître le monde merveilleux de la chouille ?

1. Avant d’arriver à l’âge adulte, est-ce que vous sortiez ?



Tout le temps, dès que l’occasion se présentait.

Jamais, interdiction parentale digne d’un régime totalitaire.

Une fois, pour un anniversaire, mais c’était une boum à l’Oasis orange.



2. Quel rapport entretenez vous avec le mot « fête » ?



Un rêve inaccessible, un fantasme inavoué.

Une aversion sans faille, une haine inextinguible.

Ca rime avec « pète », non ?



3. Si on vous invite, iriez vous à l’anniversaire d’un collègue de bureau dans un bar pas trop glauque ?



C’est vrai, je peux venir, ça ne vous dérangera pas ?

Oui, avec tout un assortiment de filles et de potes déjà éméchés.

Oui, avec une 22 long rifle, bande de sauvageons !



4. Vous y êtes, il y a une ambiance de folie, tout le monde boit et danse dans la joie et la bonne humeur. Que faîtes vous ?



Vous commandez un jus de goyave.

Vous sautez nue sur le bar.

Vous vous cassez en courant.



5. L’alcool aidant, vous commencez à entonner des chansons. Quel genre ?



Celles de votre petit frère en 2è année de maternelle.

Celles qui nécessitent un signal moins de 18 ans en bas de l’écran.

Celles que vous a apprises votre grand-père Helmut.



6. Arrivée d’une nouvelle dans la boîte oblige, il y a un rite d’initiation : boire un pastis sans alcool. Que faîtes vous ?



Vous criez à l’hérésie, mais buvez quand même, parce qu’il fait soif.

Vous arrachez la bouteille des mains du serveur pour la lui fracasser sur la tête.

Vous avalez une gorgée, puis filez rendre tripes et boyaux, avec votre jus de goyave.



7. Encore une tradition, l’after : finir la soirée ailleurs dans le but de s’amuser (ou de s’alcooliser) encore plus. Y allez vous ?



Oui, avec des copains skins tatoués jusqu’aux oreilles et des copines barres de fer.

Non, il faut aller bosser à 8h.

Oui, la vie est une fête permanente.



8. Justement, l’arrivée au boulot. Comme le dit ma mère, si tu sais faire la fête, tu sais aller bosser. Partagez vous cette maxime pleine de sagesse matriarcale ?



Oui, bien sûr, mais vous vous sentez seule sans les autres soifards.

Non, les patrons sont des cons, symboles de l’exploitation capitaliste et franc-maçonnique.

Non, vous vous êtes fait un claquage des paupières en ouvrant vos yeux trop brutalement.



9. Epreuve insoutenable, bannie de la convention de Genève : aller bosser le lundi matin, après une gueule de bois en chêne massif ce week-end et les jambes qui sont encore sur le dance floor.



Vous écrivez sur votre table sans feuille.

Vous roupillez sur votre table sans oreiller.

Vous vomissez sur votre table sans bassine.



10. En rentrant au domicile conjugal, quelle excuse trouvez vous pour justifier votre tenue, vos cernes, votre haleine et votre état général de serpillière usagée ?



Heu, on a bossé tard sur un dossier difficile, c’est trop dur, je dors presque plus. Où sont les toilettes ?

Aucune justification à apporter, votre conjoint est aussi un con. Décidément.

Heu, ben, voila, je suis sortie hier soir. Non, ne m’enferme pas dans la cave, s’il te plaît !