Grace : Je sais je sais, je suis horriblement en retard, j’ai eu un accident !
Will : Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Et ne me sors pas un truc stupide comme quand t’as raté mon anniversaire parce que tu es rentrée dans une boîte aux lettres !
[Will & Grace – s05e01]
Debra Messing n’est pourtant pas blonde, mais son personnage dans la série pourrait prétendre à ce titre.
Même si « blonde » peut rimer avec « Marylin Monroe » et « glamour », au pays d’Eve Angeli et de Paris Hilton, la blonde est un véritable spécimen de légende, réputé pour ne se servir que d’un demi hémisphère cérébral et possédant le QI d’un bulot en string. Être blonde, c’est plus un concept qu’une couleur de cheveux. Mais parfois, c’est assez épuisant. Pour les autres, et surtout pour soi-même.
« Il est mort mais c’était pas de sa faute ». Après une ou deux phrases comme celles-ci sorties en société, deux cas se présentent à vous : Soit vous êtes brune et on va vous dire que vous vous êtes trompée de couleur de cheveux, soit vous êtes blonde et on va vous dire que effectivement, cette couleur vous sied à merveille. Ok, ok, il y a bien des avantages à être blonde: vous pouvez pratiquer l’auto-dérision en toute impunité et raconter la dernière blague de blonde à la mode, les gens trouveront cela encore plus délicieux. Quand une blonde vieillit, ses cheveux blancs se voient moins. Elle peut surfer sur la vague du fantasme de la grande et belle suédoise à la crinière d’or et aux gambettes interminables – pour peu qu’elle en soit équipée, bien entendu. Une blonde un peu maligne pourra même tenter de soudoyer le guichetier au musée/cinéma/expo pour payer demi-tarif, rapport que les blondes et les trucs culturels, ça fait deux. Et lorsqu’une blonde sort une énormité dans une conversation, elle peut toujours s’en sortir par une pirouette « Oh la la, je suis vraiment blonde quand je m’y mets ». Mais lorsque la véritable blonde – celle qui ne se rend même pas compte qu’elle débite des absurdités plus grosses que ses air-bag en silicone – entre en scène, le florilège de perles est à noter dans les annales. « Désolée d’être en retard, je suis restée enfermée dans ma décapotable / j’attendais le Père Noël / mon parapluie est tombé en panne / j’avais la copie de mon dernier oral blanc à récupérer / mon chien a fait une crise de tecktonik ». Non, non, trop de blond tue le blond. Démonstration en image (merci Emma Daumas !)
EMMA DAUMAS – ESCALATOR – J’SUIS CONNE
Et puis après tout, les brunes ne comptent pas pour des prunes, hein Lio. (Oui, on a les références que l’on peut).
3 Comments
Marine
10 mars 2010 at 11:02Sérieusement, j’adore être blonde ! Comme beaucoup, j’étais une petite fille blonde et l’âge avançant, mes cheveux ont terni. Alors je me colore via des mèches pour faire ressortir mes origines ! ^^ Surtout, j’aime comme le souligne Caro, avoir le loisir d’être conne ! Je suis spontanée de nature, alors oui, je sors parfois des énormités ! Mais tout le monde me le pardonne, je suis blonde ! Et quand je sors mon Philo Mag du sac, les gens sont alors surpris qu’une blonde puisse aimer la culture et être futée ! ;) Que le monde entier pense que les blondes sont connes, ça me repose !
Désirée
5 mars 2010 at 9:22La vidéo est poilante! XD Je suis née blonde platine, malheureusement j’ai foncé avec l’âge, puis dans le blond cendré il y a eu du blanc à partir de mes 22 ans et depuis je me teint en noir. Oh ça me va bien et puis ça cache à merveille ma nature profonde, mais voilà, blonde un jour, blonde toujours. Du coup j’ai décidé de laisser partir le noir, d’être moche pendant un an le temps que le noir dégage (chouette les racines!) et de demander au coiffeur des mèches plus claires pour cacher mes cheveux blancs. Voilà, c’est l’histoire de ma vie, le cycle éternel d’un enfant béni, etc. Ah oui et le plus drôle quand je m’éclaircis les cheveux? J’ai une base rousse sous le blond! La totale, quoi.
Natacha
5 mars 2010 at 8:03Terrible, la vidéo est tordante aussi :p