Michael Wookey est un homme talentueux et du genre déjanté. Tout au moins, c’est ce qu’il me semble après l’avoir vu en première partie de Boulbar au Café de la Danse. Une découverte extraordinaire comme on en fait trop peu souvent.
Avez-vous déjà vu arriver un artiste sur scène coiffé d’une tête de cochon en plastique ? Et jouer de la musique avec des jouets ? Moi non plus… Dit comme cela, on se doute que la sauce ne peut pas prendre. Grave erreur ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, la voix de Michael Wookey, filtrée à travers un micro déformant et accompagnée de bip-bips dignes d’une Game Boy issus d’un synthétiseur miniature qui s’allume de toutes les couleurs donne un résultat détonnant. La mélodie est bonne, voire très bonne, l’interprétation aussi et le tout ajoute une touche d’humour irrésistiblement… anglaise !
Oui, il est là le secret ! Seul un anglais peut arriver à faire fonctionner un tel cocktail. Et n’allez pas croire que Michael Wookey n’a que son « tour de cochon » en magasin. Chaque chanson vous surprend, avec toujours des instruments incongrus. Un coup un piano pour enfant qui l’oblige à jouer à genoux, une autre fois un sac de billes pour le rythme puis un désintégrateur laser en plastique. Ajoutez à cela un talent certain de chanteur de charme. L’interprétation du chant traditionnel « Goodnight Irene », avec juste un accordéon et sans micro laisse baba. Suivi d’un duo tendre avec sa chérie. Une présence et un talent comme on en voit rarement… Michael Wookey est simplement incroyable. Aussi, ne le manquez pas, il passe à la Bellevilloise tous les mois.
Son Myspace… qui montre son talent de compositeur. Mais il faut tout de même se déplacer et voir ce phénomène sur scène !
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