Henry Cavill : Presque Acteur

Il y a certaines personnes qui n’ont pas de chance dans la vie! Et Henry Cavill en fait partie. Pourtant à  première vue le jeune homme a tout pour réussir ! Une belle gueule, une tête bien faite, un rôle récurrent dans une série à succès, mais malgré cela, l’acteur anglais n’a pas encore réussi à vraiment percer. « Fichtre !, pourquoi donc ? » me direz-vous ! Tout simplement parce que Henry à la poisse ! Et ce n’est pas moi qui le dit, mais le magazine britannique Empire, qui l’a surnommé « homme le plus malchanceux d’Hollywood », rien que ça ! Mais pas de panique Henry, la roue tourne…

Ce mois-ci, je n’endosserai pas mon costume de mère fouettarde punisseuse de méchants garçons dépourvus de talent qui volent la vedette aux VRAIS artistes ! Non non, ce mois-ci au contraire, je revêts mon tailleur chic d’agent artistique afin de faire la promotion de mon dernier poulain ! Parce que Henry a besoin de moi, si si ! « Help », « Au secours », « Al soccorso! », et oui ! Le garçon est multilingue, ça vous en bouche un coin ! Sauf qu’artistiquement parlant, ça ne lui a pas servi à grand chose jusqu’à maintenant…

Henry débute sa carrière professionnelle en 2001, dans le film « Laguna », auprès de Joe Mantegna – Joe qui ?? Mais si, le barbu super intelligent d’ « Esprits Criminels » ! Vous voyez, vous connaissez ! – et d’Emmanuelle Seigner, je vous épargne sa filmographie. Mais c’est sa participation à « La Vengeance de Monte Cristo » en 2002 qui lui permet de se révéler au grand public. Il décroche le rôle du jeune Albert Mondego, fils du Comte. Quoi ? Jamais entendu parler ?! Bon j’avoue, moi non plus…

Passons à 2006, cette année là, il incarne Melot, dans « Tristan+Isolde » (« The Red Sword » en France) film inspiré, comme son nom l’indique, de la tragique histoire d’amour entre les deux héros, puis en 2007, on le retrouve dans « Stardust, le Mystère de l’Etoile » (non ça n’est pas un remake bas de gamme de « La Guerre Des Etoiles »! Mais ça aurait pu…). Toujours pas ? Bon… Peut être alors ceci achèvera de vous convaincre de son talent (encore si peu exploité!) !

En 2007 toujours, sa carrière prend une autre dimension grâce à son incarnation de Charles Brandon, alias le Duc de Suffolk, dans la série historique à succès de Showtime, « The Tudors », dans laquelle il joue aux côtés de Jonathan Rhys Meyers, Callum Blue, Joss Stone et Sam Neil, « Hallelujah! », enfin des noms connus ! Depuis deux ans donc l’acteur prête ses traits au meilleur ami du roi Henry VIII et sa prestation n’a pas manqué d’être remarquée par les aficionados de la série ! Henry, grâce à elle, semble enfin voir la lumière au bout du tunnel et peut par la même occasion espérer s’en faire un tremplin afin de lancer, avec succès cette fois, sa carrière au cinéma ! Sauf que les propositions intéressantes tardent à venir… Ou viennent, mais ne sont finalement pas conclues!

C’est ainsi qu’à plusieurs reprises, Henry a presque failli endosser des rôles qui auraient à coup sûr fait de lui une valeur sûre d’Hollywood ! Il aurait pu incarner Bruce Wayne dans le « Batman Begins » de Nolan, mais c’est à Christian Bale que le rôle du chevalier masqué est revenu. Il a aussi presque failli prêter ses traits à Clark Kent pour « Superman Return ». Une fois de plus, le rôle lui a échappé d’un cheveu. Idem pour « James Bond » quand il a fallu, en 2005, trouver un successeur à Pierce Brosnan. Jugé trop jeune par les producteurs, Daniel Craig lui a été préféré. Mais si l’on remonte encore plus loin, on découvrira que Stephenie Meyer, à l’époque où elle venait de finir de rédiger « Twilight », avait fait de Henry son parfait Edward ! Son rôle est finalement revenu, quelques années plus tard, à Vous-Savez-Qui. En parlant de Vous-Savez-Qui, Henry aurait presque pu également incarner Cédric Diggory dans « Harry Potter et la Coupe de Feu ». Décidément, ce Robert Pattinson est partout et n’a de cesse de voler la vedette à MON poulain!!

Mais 2009 semble marquer un tournant dans la « presque carrière » de Henry Cavill ! En juillet dernier, il était presque à l’affiche du dernier Woody Allen, « Whatever Works ». Dans la peau de Randy James, il livre une prestation rafraichissante et pleine de charme à l’anglaise. Prometteur. L’histoire ne dit pas encore si cette participation lança ou non sa carrière à Hollywood, mais  peu importe, Henry commence doucement à faire parler de lui.

Le jeune homme est discret et peu enclin à se retrouver sous le feu des projecteurs. Souhaitons lui alors simplement de faire son chemin parmi les requins et autres stars d’un jour d’Hollywwod, avec talent et intelligence. Car assurément, l’acteur anglais ne manque ni de l’un, ni de l’autre. Alors quoi producteurs et réalisateurs, qu’attendez-vous pour en faire votre tête d’affiche?!