Dans une grande maison bourgeoise de Californie, la famille Walkers s’apprête à se réunir pour l’anniversaire de Kitty, jeune journaliste politique en vogue résidant à New-York. Trois années viennent de s’écouler depuis la dernière réunion familiale.
Si tous semblent heureux de retrouver l’exilée, il n’en est pas de même pour la mère de Kitty. Une dissidence entre les deux femmes semble semer le trouble au sein de la grande tribu. Pourtant ce soir là, un événement encore plus tragique va bouleverser la vie de cette famille…
Ce drame va retourner la famille au complet et faire ressurgir des secrets bien gardés, des trahisons, des mensonges et des non-dits qui ne cesseront d’ébranler le clan.
Le clan Walkers est né de l’union entre Nora (Sally Field) et William Walker. De ce mariage va naître cinq enfants : Sarah (Rachel Griffiths vue dans Six Feet Under), Kitty (Calista Flockheart qu’on ne présente plus), Thomas (Balthazar Getty), Kevin (Matthew Rhys) et Justin (Dave Annable).
Les relations entre les uns et les autres sont autant fusionnelles que conflictuelles ! Les cinq frères et sœurs n’ont de cesse que de se chamailler, se titiller, s’entre-aider ou se confier. C’est un joli clan qui fait front lorsqu’une difficulté surgit pour l’un d’entre eux. Non dénués d’humour, le clan Walker forme un rempart contre le monde et ses barrières ! Mais ce que l’on retient surtout, c’est la complicité et le soutien qui caractérisent cette famille extraordinaire.
La série relate basiquement le quotidien de cette famille californienne à la fois banale et hors-norme. Bien que l’on puisse penser à une faiblesse scénaristique face au synopsis aussi classique que fragile, le résultat en est tout autre !
En effet, Brothers&Sisters possède un atout de taille : le nombre conséquent de personnages ! Et c’est une véritable bouffée d’air dans ce genre de séries qui s’avère souvent difficile à faire durer !
Il faut avouer que le rythme est rapide. En conséquence, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer !
Entre les vies privées – mouvementées – de chacun des membres de la famille (des mariages aux divorces en passant par les amours gays ou encore les naissances) et la vie familiale (des disputes aux mensonges mêlés de cachotteries sur fond d’escroqueries financières), la série s’offre un rythme de croisière efficace !
Pour preuve, le dernier épisode de la troisième saison vient juste de s’achever aux Etats-Unis. Et une quatrième est déjà en route !
La famille demeure un sujet intemporel autant qu’inépuisable ! Chacun peut reconnaître un morceau de sa cellule familiale. John Robin Baizt a souhaité mettre en scène la complexité qui accompagne le mot « famille ». Un terme bien large et discordant ! Souvent, l’Homme aime sa famille autant qu’il la hait. C’est sur ce sentiment étrange que le producteur a voulu s’attarder en mettant en scène les Brothers&Sisters du clan Wlaker.
Et c’est bien loin des stéréotypes télévisuels que John Robin Baizt a réussi son pari ! Brothers&Sisters est une réplique relativement fiable d’une famille américaine.
Chez les Walker, guère de sentimentalisme ! Les frères et sœurs se tirent dessus à coup de boulets de canons et utilisent les erreurs de chacun pour se disculper des leurs. Ainsi, l’ambiance conviviale peut rapidement tourner au cataclysme – spécialité Walker – et dans ce cas, éloignez-vous de la grande table en chêne du salon, les vérités vont fuser !
Mais n’oublions pas que toutes ces dissensions regorgent malgré tout d’amour ! Et finalement, ce serait avec plaisir que nous voudrions franchir le pas de la porte de cette somptueuse maison peuplés d’innombrables portraits familiaux !
Finalement, cette famille tordue pourrait aisément être la notre ! A l’heure où la crise économique ébranle les USA – et le monde entier -, Brothers&Sisters insiste sur l’idée que la famille sera toujours là ! Quoiqu’il arrive ! Que vous soyez riche ou pauvre, gentil ou méchant, idiot ou malin, désagréable ou serviable… Personne ne sera jamais aussi ingrate et à la fois reconnaissante que votre chère famille. Mais en retour, elle sera toujours là ! Au-delà des échecs et des mensonges qui nous rendent si imparfaits.
Mêlant éternellement drame et humour, Brothers&Sisters a le chic pour vous redonnez le sourire après une dure journée ! A conseiller dans n’importe quel état émotionnel ! Et promis, après un épisode, l’envie d’appeler votre famille se fera sentir…
4 Comments
Laure
5 novembre 2009 at 14:42Au depart, j ai eu du mal, mais j ai continué les épisodes et maintenant, je suis accro lol cette famille est geniale et tellement drole meme quand ils sont dans le caca XD
Atalanta
6 août 2009 at 9:32Au début, j’étais sceptique, je trouvais Brothers and Sisters un peu formatée, cherchant trop à ratisser un Grand public. Je regrettais qu’il n’y ait pas de ton (contrairement à Grey’s Anatomy par exemple, que personnellement, j’aime beaucoup). Mais au fil des épisodes, j’ai fini par m’attacher aux Walker… aux liens qui les cimentent comme à leurs dysfonctionnements et leurs sales petites habitudes de se mêler des « oignons » les uns des autres, ce qui fait pouffer de rire le téléspectateur devant son écran.
Question à Alex: Trouves-tu que Desperate Housewives est une série particulièrement puritaine? Parce que c’est justement diffusé sur ABC, pas ABC family, mais ABC tout de même.
Alex
22 juillet 2009 at 18:34Une des meilleures et surtout des plus rafraichissantes séries que j’ai eu l’occasion de voir… toujours plein d’humour et ne vire jamais dans le sentimentale bas de gamme (grey’s anatomy) ou le puritanisme (les productions ABC family)…
Cheapy Girl
22 juillet 2009 at 10:27Bravo, bravo pour cette superbe description !!!
Je me suis accrochée moi aussi à cette famille Walker et ton résumé est parfait, c’est exactement ça !