Etes-vous faite pour le mariage ?

Le plus souvent, après de longues années de concubinage de frigo, vous êtes contrainte de formaliser cette association devant le maire et le curé locaux. Cependant, pour la plupart d’entre nous, le mariage est plus qu’une simple formalité : c’est la preuve réelle d’un engagement. Pour les autres, il s’agit d’une bonne occasion de se mettre minable de manière tout à fait légitime devant son partenaire de double, les familles et les ami(e)s. Et vous, quelle est votre position durant ce massacre, pardon, cette institution sacrée et bénie des dieux ?

 

1. A quelques semaines de cette pénible torture, pardon, de vos épousailles, comment vous sentez vous ?



Tranquille, y a le temps, tiens prends, c’est un remède homéopathique jamaïcain.

Bien, l’appréhension commence à monter.

Au taquet, tout est déjà prêt, vous avez 8 solutions de secours et 55 invités de réserve en cas de désistement de dernière minute.



2. Ensuite, comment voyez vous l’exécution, pardon, la cérémonie ?



Quelque chose de gigantissime, 200 invités, un château, des hélicos de combat pour éloigner les journalistes,…

Quelque chose de correct, une cinquantaine d’invités.

Quelque chose de modeste, la famille, quelques ami(e)s.



3. Demain, c’est le Jour J. Vous allez vous enchaîner, pardon, vous marier. Quels sont vos sentiments ?



Vous fumez sans arrêt depuis avant-hier, espérant battre le record d’obtention d’un cancer du poumon.

De toute façon, fallait bien y passer un jour ou l’autre.

Vous êtes plus inquiète de la soirée qui s’annonce que de la cérémonie.



4. Matin du jugement, pardon, du mariage. Comment êtes vous ?



Vous êtes encore sur la soirée d’hier.

Vous êtes devant l’église depuis 3h du matin.

Vous êtes en retard.



5. Lorsque le prêtre, durant son réquisitoire, pardon, son homélie, demande à l’assistance si il y a quelqu’un qui s’oppose à votre union, que faites vous ?



Vous n’arrivez toujours pas à décoller les paupières.

Vous ne vous retournez pas, vous n’avez d’yeux que pour votre bien aimé.

Vous redoutez l’arrivée soudaine d’un de vos ex que vous avez croisé à la soirée d’hier et avec qui il s’est passé des choses pas très catholiques.



6. Après la sentence, pardon, la cérémonie, il y a le vin d’honneur. Vous êtes sur le qui vive pour les félicitations. Comment gérez vous la situation ?



Vous avez tellement le sourire qu’à la fin, vous avez une crampe et l’air d’une quiche.

Vous essayez de faire l’effort de vous souvenir du nom de tous les invités et vous mourez d’une embolie cérébrale.

Vous serrez des mains, vous faites des bises, vous chopez des numéros,… (rayez la mention inutile).



7. Tradition oblige en ce jour de deuil, pardon, de bonheur, c’est vous et votre binôme qui ouvrez le bal. Quelle musique choisissez vous ?



Une valse traditionnelle, comme Le Beau Danube bleu, de J. Strauss.

Un bon dieu de classique, pour mettre la patate à tout le monde, genre Highway to Hell.

Un slow langoureux, genre She de Charles Aznavour.



8. Le repas du condamné, pardon, du mariage, commence. Comment se déroule-t-il ?



Super guindé, pas un bruit, même lorsque le témoin de votre cher et tendre tente de lancer un concours de pet, avec son témoin.

Convivial, avec ce qu’il faut de bouteilles de vins.

Bataille de purée.



9. Après le repas, la danse et le vomi, il est temps de monter à l’échafaud, pardon, dans la suite nuptiale. Comment vivez vous cet instant magique ?



Un missionnaire et dodo.

Doucement, pour ne pas gâcher cet instant.

Pas de pitié, et tant pis pour la robe à 3 000 euros.



10. 1ère année d’enfer, pardon, de mariage. Quel bilan en tirez vous ?



Avec tout le boulot que j’avais, j’ai oublié que j’étais mariée.

Je ne peux tirer que le bilan ?

C’est le bonheur.