Edito n°17

En ce doux mois de mai, où la beauté des cieux le dispute à la beauté de vos traits, où la fragile hirondelle enfin revenue des déserts brûlants du Sahel, se pose sans méfiance sur les câbles haute tension, le retour du soleil se combine parfaitement avec l’accumulation de jours fériés, qui ont eu la bonne idée cette année de tomber la veille de weekend !

Ce mois ci, dans un souci d’esclavagisme moderne le plus prononcé possible, on m’a demandé de rédiger l’édito du mois de mai. Pourquoi moi, me direz vous ? Excellente question que je ne cesse de me poser ! Peut être parce que la Rédac Chef (Que le Lapin de Pâques l’ait en sa Sainte Garde !) a décidé de profiter des très nombreux ponts du mois de mai pour glandouiller joyeusement dans les parcs et jardins, faisant ondoyer son épaisse chevelure sous les rayons ardents du soleil qui a enfin décidé de ramené ses miches brûlantes…Peut être…Ou peut être a-t-elle décidé de montrer l’exemple en cette période pré examens, en accumulant la détente nécessaire pour avoir la plume légère…

Car, chères lectrices de mon cœur, qui, une fois de plus, allaient vilipender d’importance la honteuse exploitation dont je suis la victime, il est temps de commencer à préparer les examens, les vacances, les mariages où vous serez invitées…Tant de brillantes activités où vous allez exhiber votre beauté, la mamelle arrogante et le cuissot tendu, votre garde robe commençant à réduire la superficie de chair couverte ! Quel mois maudit pour mes pupilles affamées !

Mais rassurez-vous ! En dépit de l’exploitation capitaliste de la Rédac Chef, l’équipe de SMB est toujours sur le qui vive, prête à sauver vos cerveaux, parce que pour les coups de soleil, on ne peut pas faire grand-chose… Sauf si vous arrivez à convaincre la Rédac Chef que je suis utile pour étaler la Biafine !

Bonne lecture !