La recherche d’un manteau d’hiver est souvent motivée par le fait que le précédent commence à tomber en ruine, et que l’idée de passer l’hiver avec son trench fétiche mais peu épais devient assez douloureuse pour envisager de dépenser quelques deniers.
Mais soyons clairs : je cherche un manteau d’hiver, noir, arrivant en dessous du genou, de bonne qualité, qui fasse habillé, confortable et chaud, cintré à la taille, avec une ceinture qui ne pendouille pas lamentablement dans le dos, des poches sur les côtés et pas devant, boutons ou fermeture éclair peut importe, du moment qu’il protège bien des courants d’air, pas trop cher bien sûr, qui me fasse plusieurs hivers, sans capuche, sans fourrure, et les boudins version bibendum Michelin, très peu pour moi merci.
Après une journée entière de boutiques dans les pattes, j’ai revu mes critères de sélection : je cherche un manteau… noir. Au moins, ça ira forcément avec toutes mes fringues. Parce que après avoir essayé tous les manteaux de toutes les boutiques possibles et inimaginables, force est de constater qu’il y a toujours quelque chose qui cloche : la coupe, la matière, la couleur, trop de ci, pas assez de cela… Comme dans les films en accéléré, en sortant de la cabine avec un manteau différent à chaque fois, un coup d’oeil à la glace suffit à refroidir votre sourire de dix degrés à chaque manteau essayé. Tiens, celui-là a carrément perdu un bouton lorsque j’ai voulu le fermer. Quelle qualité. C’est pourtant pas compliqué ce que je veux. Ah, celui-là a l’air cool, essayons-le… Tour sur moi-même, la coupe est bien… J’ai peut-être enfin trouvé mon bonheur ! Mais au moment de l’enlever, je me rends compte qu’il y a un « Love, Peace, Flex » en strass collé dans le bas du dos. Grrrrr. Ça m’apprendra à fréquenter les magasins de greluches. Bon, un dernier, essayons… Génial ! Il est parfait ! Ravie, soulagée, délestée de quelques euros, je sors de la boutique le cœur léger. Avant même de m’engouffrer dans le métro, je ne peux pas m’empêcher de jeter un coup d’œil à ma magnifique trouvaille ; je le sors du sac et là, horreur : avec la lumière blafarde du magasin, il n’avait pas du tout cette teinte bizarre ! Je n’arrive même pas à définir la couleur : marron ? gris ? beige ? greige ?? En tout cas, rien qui ne va avec mes habits. La mort dans l’âme, je me résous à le rapporter à la boutique.
Bilan des courses : une journée de shopping, de belles ampoules aux talons, et pas de manteau d’hiver. Je crois que je vais devoir ressortir celui de l’an dernier. Qui était aussi celui de l’année d’avant.
4 Comments
sydney
24 février 2009 at 23:10A croire que je suis la seule chanceuse ! L’hiver dernier, je rentre dans un magasin, je regarde d’un oeil les manteaux, j’en prend un pour le regarder, tien joli couleur ! joli forme avec un cou montant comme j’aime ! J’l’essaye vite fait entre les rayons, j’l’achete et j’le porte encore parce qu’il me va comme un gant ^^ Comme quoi, parfois suffit de ne pas avoir de critères trop spécifiques !
Sophie
16 février 2009 at 16:43C’est fou ! Moi aussi j’ai chercher partout ! Je n’ai pas trouvé un manteau basique qui puisse aller avec tout. A croire que mes critères étaient trop restrictifs, mais je pense pas… C’est pour ça que j’aime l’été !
Nelly
12 février 2009 at 10:39J’avais prévu cette année de me racheter un manteau, mais après avoir arpenté en vain les boutiques, j’ai abandonné. Soit c’est moche, soit c’est cher, mais bien souvent, c’est les deux ! Résultat, je traine encore mon vieux manteau. Tant pis !
Elise Lesueur
11 février 2009 at 21:29C’est tellement vrai !!!
Dernier manteau acheté : au bout d’une semaine, la plupart des coutures de la doublure qui ont craqué, sans parler des boutons qui tiennent par l’opération du saint esprit !