Pour les grands enfants que nous sommes, Noël reste généralement un moment magique où le temps s’arrête et l’on se prend à guetter la silhouette du vieux monsieur et de sa hotte emplie de cadeaux. Certains retiendront le côté « agapes culinaires », passés maîtres dans l’art de repousser les limites d’absorption normalement fixés par le corps humain tandis qu’une poignée d’autres chanceux pourront associer ce chaleureux événement à leur anniversaire, tout aussi exceptionnel.
C’est notamment le cas de Dido, née un certain 25 décembre, qui revient sur les feux de la rampe avec son nouvel opus sobrement intitulé Safe Trip Home, sorti le 17 novembre dernier. Digne successeur de No Angel (2000) et Life For Rent (2003), le troisième album en date de la chanteuse ne pouvait pas sortir mieux à propos dans notre calendrier festif et peut-être même avez-vous eu la chance de le découvrir au pied de votre sapin ! Si la britannique a su nous faire languir, un peu comme nos cadeaux d’ailleurs, c’est pour nous livrer dans sa nouvelle réalisation une œuvre à l’extrême musicalité, exaltant et émouvant. Des chansons où l’amour se dispute à la force et à la résignation comme autant de hauts et bas mais toujours cette voix de contralto, puissante et magnifique, qui avait déjà chaviré nos cœurs sur ses deux premiers tubes « Here with Me » et « Thank You »… Quelle est la recette miracle de Dido ? Peut-être une simplicité hors normes qui touche au plus profond de chacun d’entre nous.
Nom de code : Dido
Dido, à prononcer « daïdo » et surtout pas à la française, (elle déteste ça !) est née le 25 décembre 1971 à Londres. Aussi dur à épeler qu’à écrire, son véritable patronyme « Dido Florian Cloud Bounevialle O’Malley Armstrong » lui vaudra de nombreuses brimades à l’école jusqu’à sa vie de jeune adulte. La faute à ses parents, William O’Malley Armstrong, éditeur d’origine irlandaise et plus particulièrement à sa mère Clare, poétesse britannique qui décide au moment même de sa naissance de la prénommer en hommage à la légendaire fondatrice de Carthage (ndlr : dont fait référence Virgile dans l’Enéide). Même si l’artiste semble avoir apprivoisé son prénom plus que rare, ça ne l’aurait pas dérangé de le troquer à l’époque pour un autre plus commun comme Chloe ou Claire, qu’elle a d’ailleurs utilisé au grand dam de sa mère. Avec le recul, Dido juge cette tentative d’usurpation d’identité plutôt justifiée : « Etre prénommée d’une certaine manière et baptisée d’une autre est une chose vraiment déroutante et ennuyeuse. C’est l’une des choses les plus irritantes que mes parents ont pu me faire et d’ailleurs j’en suis toujours agacée. C’est vraiment mesquin car Florian est un prénom masculin d’origine germanique. Donner à votre enfant tout un tas de prénoms bizarres qui étaient si gênants à porter… A l’époque, je pensais que c’était cruel de m’appeler Dido et qu’on attende de moi que je m’en accommode bien » (www.guardian.co.uk).
Surnommé Rollo pour « Rowland Constantine O’Malley Armstrong », son frère aîné n’est pas mieux loti ! Mais cela ne console à moitié que la jeune Dido qui comme lui, n’aspire qu’à se situer dans la norme. Les excentricités de leur mère se retrouvent autant dans leur habillement que dans les paniers repas qu’elle prépare aux deux enfants pour leur pause-déjeuner, comme une étonnante ratatouille au pain de seigle qui feront parler pendant longtemps les curieux. Pas de TV chez les O’Malley Armstrong, alors pour compenser, Dido et Rollo dévorent les livres (la chanteuse confiera s’être mise à la lecture de Guerre et Paix de Tolstoï, à seulement 9 ans après un pari passé entre elle, son frère et son père) et s’éveillent à la musique. C’est d’ailleurs après avoir dérobé une flûte à l’école et sa détermination à ne pas la rendre que Mr et Mrs O’Malley Armstrong décidèrent d’inscrire leur fille à la prestigieuse Guildhall School of Music de Londres. Normal qu’à 10 ans, Dido sache à la fois jouer de la flûte mais aussi du piano et du violon !
De formation classique, cela n’empêche pas la jeune fille de courir les boîtes et les soirées reggae de Brixton au début de son adolescence. Quand un petit matin, elle rentre quelque peu éméchée à 5h du matin, la réaction de sa mère est simplement lui faire couler un bain ! Comme l’explique la jeune femme, les relations avec ses parents se plaçaient plus comme d’égal à égal que sous l’égide d’une éducation rigide. Celle-ci pouvait disparaître des journées entières sans qu’on lui pose la moindre question mais une dispute pouvait éclater si elle s’avisait de ne pas porter de chaussons ! « Il s’agissait plutôt d’un ensemble de règles aléatoires. A la maison, rien n’était considéré comme établi et fait de manière conventionnelle » (ibid), explique Dido à ce sujet.
Vers 15 ou 16 ans cependant, après une dispute avec sa mère qui tourne au vinaigre, on demande à Dido de quitter la maison. Impossible aux deux femmes de cohabiter sous le même toit, alors c’est sous celui de la famille de sa meilleure amie que la jeune fille part se réfugier. Celle-ci réintégrera le domicile paternel peu de temps avant de passer ses A-Levels (l’équivalent anglo-saxon du bac) et pour la première fois de sa vie, ses parents décident de lui serrer la vis. « Je sortais en boîte depuis l’âge de 12 ans et d’un seul coup on me demandait de rentrer pour 22h30, ce qui vous pouvez l’imaginer, était l’horaire le moins pratique. A 22h, je partais seulement pour le pub » (ibid), admet malicieusement l’artiste. Devant son manque d’autodiscipline, Mr & Mrs O’Malley Armstrong refusent de lui payer l’université et, pour subvenir à ses besoins, Dido accepte un job de serveuse avant de rejoindre son frère en colocation.
En plein questionnement sur son avenir, la jeune fille rattrape le temps perdu en enchaînant les petits boulots. C’est ainsi qu’elle travaille dans une agence littéraire le jour, prend des cours du soir en droit et commence à fréquenter les studios d’enregistrement entre les deux. En 1995, Rollo et son groupe de dance, Faithless, sont en train de percer et la chanteuse novice apporte sa contribution en co-signant et interprétant des titres tels que « Flowerstand Man » et « Hem of His Garment ». Après quelques tournées avec Faithless, Dido se fait enfin remarquer par la maison de disques Nettwerk qui sortira sa première maquette Odds & Ends, dont les titres tels que « Take My Hand » ou « Sweet Eyed Baby » devenant plus tard « Don’t Think of Me » composeront plus tard le répertoire de No Angel. D’une expérience malheureuse se produisant lors d’un concert de Faithless, où 6 personnes du public se sont fait poignardées, l’artiste en ressort profondément marquée et subit de fréquentes attaques de panique qui ne s’espaceront que lorsqu’elle entamera sa carrière solo. Vivant sur les économies qu’elle s’est constitué, celle-ci se retire temporairement de la scène et passe l’année suivante à écrire des chansons, se faire des contacts, rechercher des collaborateurs et enregistrer les futurs hits de No Angel.
Et Dido a bien fait de tout remiser sur sa bonne étoile car ses chansons trouvent un écho auprès d’Arista qui accepte de la signer pour les Etats-Unis. Rollo reconnaît enfin le talent de sa sœur en la co-signant quant à lui sous son label, Cheeky Records. Mais comme ce dernier est racheté par la maison de disques BMG, la sortie de No Angel est retardé au Grande-Bretagne.
L’auteure-compositrice-interprète en profite alors pour se concentrer sur la promotion de son album sur le territoire américain, en enchaînant petits concerts et grands festivals tels que Lilith Fair, le festival 100% féminin de Sarah McLachlan. Première percée médiatique, le single phare « Here With Me » est choisi comme générique pour la série sci-fi Roswell tandis que MTV relaye en Europe comme ailleurs la vidéo du clip.
My tea’s gone cold, I’m wondering why…
Sur le sol américain, Dido va bénéficier d’un soutien incroyable en la personne d’Eminem. Le rappeur lui envoie un jour une lettre accompagnée d’un CD, celui du titre « Stan » pour lequel il a samplé « Thank You » avec comme note « Nous avons aimé votre album et avons samplé la chanson Thank You. Ecoutez et dites-nous ce que vous en pensez ». Respectueuse du travail de « Slim Shaddy », Dido accepte sur le champ et se met en route pour une succession d’apparitions TV, figurant par la-même dans le clip de « Stan ». No Angel qui s’était déjà écoulé aux States à plus d’un million d’exemplaires bénéficie d’un formidable regain d’intérêt. Quand l’album sort finalement le 16 octobre 2000, l’Europe est déjà conquise et propulse les tubes « Here With Me », « Thank You », « Hunter » et « All You Want » vers le sommet des hits. Avec plus de 21 millions de copies écoulées dans le monde entier, No Angel se classe « Disque de Platine » dans plus de 35 pays et obtient la place convoitée de deuxième album le mieux vendu au UK au 21e siècle ! Comme qui dirait un départ sous les chapeaux de roue pour un premier album…
S’ensuit une tournée mondiale qui se joue tout au long de l’année 2001 à guichets fermés. Résolue à prendre un peu de distance avec son succès nouvellement acquis, Dido profite d’une année sabbatique pour écrire et enregistrer son deuxième album. Life for Rent sortira le 29 septembre 2003 à l’échelle européenne et le lendemain aux USA et au Canada et n’aura rien à envier à son prédécesseur, en gagnant aussitôt la première place des charts au UK, en Irlande, en France, en Afrique du Sud ou en Australie comme dans une foultitude d’autres pays ! Porté par le succès du single « White Flag » dans lequel apparaît David Boreanaz, l’un des héros de la série Buffy contre les Vampires, l’album s’écoule dès le premier jour à plus de 152 000 exemplaires dans le pays natal de la chanteuse… Suivis de 400 000 autres copies à la fin de la première semaine ! Trois autres tubes seront édités : « Life for Rent », « Don’t Leave Home » et « Sand in My Shoes » et hisseront le deuxième album cette fois-ci à la place de quatrième album le mieux vendu au UK au 21e siècle.
Sitôt terminée sa nouvelle tournée mondiale à guichets fermés, Dido enchaîne en 2004 avec trois concerts pour le Live 8 : à Londres, dans les Cornouailles pour finir à en performance solo à Paris avec « White Flag » et en duo avec Youssou N’Dour sur « Thank You » et « Seven Seconds ». Mais ses collaborations ne s’arrêtent pas là : après avoir donné de sa voix sur les différents albums de Faithless entre 1996 et 2006, l’artiste a également participé à Dusted, le projet solo de son frère, en chantant sur les titres « Time Takes Time », « Hurt U » et en co-signant trois morceaux : « Always Remember to Respect & Honour Your Mother, Part 1 », « The Biggest Fool in the World » et « Winter », tous présents sur l’album Safe from Harm, CD accompagnant le livre éponyme destiné aux enfants que Rollo a écrit avec Jason White.
Mais, loin de s’arrêter là, c’est vers d’autres artistes que Dido s’est également tourné. Pour Britney Spears, celle-ci a co-écrit le tube « I’m Not a Girl, Not Yet a Woman », présent sur la bande originale du premier film de la starlette de la pop, Crossroads. Pour le grand Carlos Santana, la chanteuse s’est fait choriste principale sur la chanson « Feels Like Fire » de l’album Shaman sorti en 2002. Et n’a pas hésité à faire un duo avec le chanteur Rufus Wainwright sur « I Eat Dinner (When’s the Hunger’s Gone ») pour la bande originale du deuxième volet de la saga Bridget Jones : L’âge de Raison… Et l’engagement humanitaire dans tout ça ? Eh bien, c’est chose faite avec la sortie du single « Sing » le 1er décembre 2007, menée de front par un collectif de personnalités de la musique dont Annie Lennox pour sensibiliser l’opinion publique sur la transmission du virus du sida in utero en Afrique.
Un retour sur terre en toute tranquillité
Peut-être que No Angel lui a ouvert facilement les portes du star system mais c’est avec toute humilité que Dido garde les pieds sur terre. Aussi dédie-t-elle la chanson « Life for Rent » qui, dans son album éponyme, insiste sur la simplicité de sa vie qui reste inchangée (cf le refrain : « But if my life is for rent and I don’t learn to buy/ Well I deserve nothing more than I get/ Cos nothing I have is truly mine, ce qui donnerait en français : « Si ma vie est en location et que je ne sais pas acheter/ Eh bien je ne mérite que ce que j’obtiens/ Car rien de ce que j’ai ne m’appartient véritablement »). Autant dire que les innombrables récompenses que celle-ci a accumulé que ce soit aux MTV Europe Music Awards (« Révélation de l’Année 2001 »), Brit Awards (« Meilleure Artiste Féminine Britannique 2002 »), World Music Awards (« Meilleure Chanteuse Britannique de Pop-Rock 2003 »), j’en passe et des meilleures, auraient pu la rendre orgueilleuse… Mais ce serait bien mal la connaître !
La recette miracle du succès Dido ? Des phrases que l’on croirait directement tirées de son journal intimes et qui, une fois joliment mises en rimes, s’inscrivent facilement dans notre cortex cérébral… Avec pour maître mot : l’amour. Le bonheur fou d’être amoureux (« Thank You »), l’amour conciliateur (« All You Want », « White Flag »), les doutes (« Here With Me »), les velléités d’indépendance (« Hunter ») ou la perte de l’être aimé (« Don’t Think of Me », « My Lover’s Gone »). Là où, interprétées par d’autres artistes, ces chansons d’amour résonneraient comme autant de bluettes romantiques, les couplets de la chanteuse savent se faire simples et sans tomber dans les lieux communs, véhiculer d’étonnantes émotions. Chaque ballade est construite comme une petite histoire et peut se comprendre à différents niveaux de lecture. Ainsi, on serait bien étonné de constater que ce qui retient chez soi le personnage de « Don’t Leave Home » n’est pas une amoureuse au sens propre du terme mais une drogue ! Dido y fait d’ailleurs référence en ces termes : « (Cette chanson) ne traite pas de la drogue mais de l’addiction dans son ensemble. Nous sommes constamment entourés par l’addiction sous toutes ses formes et je voulais juste écrire une chanson sur ce sujet. J’ai vu des amis et de la famille détruits par l’addiction et je voulais la personnifier sous la forme d’une amante maléfique » (www.forum.dido.co.uk).
On l’aura compris, Dido est une artiste qui réserve bien des surprises. Si No Angel entendait démontrer qu’elle n’est, malgré les apparences, pas un ange, Life for Rent bénéficie quant à lui d’une indubitable ouverture musicale et c’est une nouvelle chaleur qui anime la voix de la chanteuse. Et bizarrement, l’un des grands rebondissements personnels qui s’est opéré entre les deux albums, c’est la rupture de l’artiste avec son petit ami Bob Page, avec qui elle devait se marier après une relation de près de 7 ans ! A ses yeux sa plus grande inspiration dans la vie de tous les jours, Dido lui avait dédié « Here With Me » et « Thank You »… Même quand on s’appelle Dido, difficile d’affronter la célébrité aussi soudaine soit-elle. Celle-ci ne manque pas d’évoquer cette période trouble : « C’était la tourmente. Lorsque je suis rentrée de tournée, début 2005, il m’a fallu du temps pour réaliser ce qui s’était passé. Je n’y avais pas été préparée. Dans mon esprit, je n’avais fait qu’enregistrer un petit album underground destiné à mon usage personnel et huit années plus tard, je me retrouvais à bord d’un train fou. J’ai vécu des choses incroyables mais j’ai éprouvé le besoin de prendre un peu de recul, de me remettre en phase avec la réalité, avant de me consacrer de nouveau, à 100% à la musique » (www.didomusic.com)
Pas étonnant donc que Dido ait voulu prendre son temps pour mûrir Safe Trip Home, et cela a pris 5 ans après la sortie de Life for Rent. 5 années durant lesquelles, la chanteuse a préféré jouer pour les autres comme celle-ci l’explique « J’ai voulu prendre le temps de devenir meilleure musicienne. Sur les deux premiers albums, je n’ai joué qu’au moment d’écrire les chansons, ce qui est différent de le faire pour le plaisir, comme quand j’étais enfant. Je me suis donc remise à jouer sans raison précise et j’ai adoré ça » (ibid). Pour la légende, Safe Trip Home aurait été inspiré suite à un long voyage qui l’aurait mené à travers l’Asie, la Nouvelle-Zélande ainsi que l’Amérique du Sud… Dans les faits, c’est aussi et surtout la rencontre avec Jon Brion, producteur entre autres de Fiona Apple, Kayne West, Eels ou Rufus Wainwright aux studios Abbey Road de Londres fin 2005 qui a inspiré le nouvel opus. Partie à Los Angeles pour travailler avec celui-ci, l’artiste se libère complètement et trouve une formidable inspiration dans la cité des anges.
Décidant de faire de l’expérimentation le fil conducteur de son album, Dido invite le chanteur Citizen Cope sur la sublime « Burnin Love », son batteur préfére Mick Fleetwood sur « Grafton Street » co-écrit avec Brian Eno, un autre de ses héros… Jouant elle-même de la guitare, du piano, des cloches, de la flûte à bec et même de la batterie sur la mélancolique « Quiet Times ». Forte de ces expériences, la chanteuse rentre à Londres pour donner la touche finale à ces titres oscillant entre l’amour et son manque, la résignation devant les hauts et les bas du quotidien mais aussi et surtout la force de les surmonter. Et demande à son frère, co-auteur et co-producteur de ses deux premiers albums de lui donner son avis, avant de les ré-enregistrer en studio. Rollo est son meilleur critique et ne manque d’évoquer à ce sujet : « Je considère que cet album a vraiment profité de sa période de gestation. Dido a entrepris un véritable voyage musical avec. Elle se met à nu dans sa musique, une chose qu’elle ne fait pas en public autrement. Je crois que le secret de sa musique, c’est qu’elle va directement de sa personne à l’auditeur, de la manière la plus honnête qui soit. C’est de l’émotion pure qui va d’un point A à un point B avec un minimum d’interférence de ma part en tant que producteur » (ibid).
« Ce disque est gorgé du bonheur de faire de la musique. L’enregistrement a été une expérience merveilleuse, c’est un souvenir que je chérirai longtemps. J’ai mis mon cœur dans ces chansons et j’espère bien qu’elles vont émouvoir les gens » conclut Dido avant de préciser « Lorsque j’écris, j’arrive toujours à me mettre dans cette situation où j’oublie complètement que quelqu’un d’autre que moi finira par entendre ces chansons. Je ne m’impose aucune restriction concernant ce que je mets dans les chansons sur le plan émotionnel. Certains abordent des thèmes généraux, d’autres parlent de la vie des gens, et il y en a de plus spécifiques et personnelle. Je m’expose, certes, mais j’ai du mal à faire quelque chose qui ne m’émeut pas, d’une façon ou d’une autre. Le fait de ne pas avoir à expliquer mes textes aux gens me donne la possibilité de m’exprimer sans limite dans mes chansons » (ibid). Profitez de cette trêve hivernal pour juger de la qualité musicale de cet oiseau rare !
(Les photos proviennent des sites http://www.musicbabylon.com, http://www.smh.com.au)
Sources
Sites:
http://www.didomusic.com/fr/home/
Articles:
– How DIdo did it, http://www.guardian.co.uk/theobserver/2001/may/20/features.magazine27
– In tune with Dido, http://www.hindu.com/thehindu/2001/08/03/stories/1303140n.htm
3 Comments
RelouDeService
30 janvier 2009 at 14:26Bonjour,
Article très intéressant sur la chanteuse Dido, j’aurais seulement un reproche à faire : l’indication des sources.
En effet, vous vous contentez de donner l’adresse global des sites!
Il faudrait donner l’adresse exacte des différents articles que vous avez utiliser pour la rédaction de votre article sur Dido.
Muttine
6 janvier 2009 at 13:11Un très bel article complet et bien fait sur cette chanteuse exceptionnelle ! J’aime sa douceur, ses textes tout en poésie…
Caroline
2 janvier 2009 at 20:12J’aime cette femme parce ce qu’elle réussit sans montrer ses nichons :)