La cuisine moléculaire

Tout d’abord, Joyeux Noël !

Puisqu’aujourd’hui la cuisine est tout à fait d’actualité, je me fais la joie de faire un petit article sur la cuisine moléculaire.

A Noël, il est de tradition de manger de la dinde, du saumon, des huîtres et tout un tas de choses estampillées « spécial fêtes ».

Je me suis donc dis que pour ne pas faire comme tout le monde, j’allais peut-être tenter la cuisine moléculaire, ses plats cubiques et ses émulsions en tous genres. Cuisine que je connais très peu. C’est pour cela que j’ai visité quelques sites et lu quelques recettes.

C’est à la lecture de ces dernières que je me suis dit que ça avait l’air quand-même assez compliqué. Je me suis donc imaginée lancée dans la recette du spuma de champignons des bois – qui ressemble à de la mousse de lait. Qu’est-ce que le « spuma » ? C’est une bonne question dont je vous laisserai la liberté d’y trouver une réponse…

Ah, renseignements pris, c’est de l’écume de mousse de champignons déshydratés. Ca donne envie, non ? Non…

Pour jouer à l’apprenti sorcier qui fabrique ses écumes de mousses de machins déshydratés il faut quelques ingrédients chimiques tels que de la lécithine, de l’agar-agar ou encore du xanthane. Et moi, les trucs chimiques, j’en garde un assez mauvais souvenir du lycée.

Surtout qu’avec la cuisine moléculaire, vous devez tout calculer au gramme près sous peine de rater complètement la recette ! Ah c’est que ça ne rigole pas tous les jours dans les chaumières moléculaires !

Vous n’aurez donc plus la grisante liberté de mettre du sucre ou de la farine au pif et de trouver la recette encore meilleure.

Tout est tellement millimétré qu’après avoir réalisé ma recette et m’être arraché les cheveux à la refaire 4 fois de suite, je n’aurais probablement plus le cœur à la manger ni à aller au restaurant moléculaire manger des petits pois carrés et du fromage en mousse.

Je préfère finalement mes huitres et ma dinde bien grasse !

Joyeux Noël !