Le dernier livre d’Amélie Nothomb est, contrairement au cru 2007, complètement fictif. Un personnage répondant au doux prénom d’Olaf vient mourir à la porte d’un homme ordinaire qui décide alors de voler cette identité extraordinaire.
Il se rend ainsi chez cet Olaf, homme visiblement richissime et qui plus est marié à une exquise jeune femme. Cette dernière, loin des prénoms farfelus des héroïnes nothombiennes habituelles, porte … le prénom que veut bien lui donner son interlocuteur. Elle est ainsi nommée Sigrid par Olaf numéro deux ; ce pauvre Olaf qui va essayer tout au long du roman (très court par ailleurs) de savoir quel métier pouvait bien exercer son prédécesseur. C’est un métier qui rapporte gros, mystérieux et dangereux. Vous avez trouvé ? Olaf et moi-même non plus.
Le roman vaut surtout pour les bons mots et l’humour dont fait preuve Amélie Nothomb ; les descriptions aussi : un univers d’argent dans lequel baignent Olaf et Sigrid. Piscine pour garder le champagne au frais, repas garguantuesques, villa spacieuse … C’est un changement par rapport aux Nothombs précédents, plus vagues quant à ces questions d’argent, mais c’est toujours rédigé avec drôlerie et distance.
A lire si on a l’habitude du Nothomb de fin d’été ; à laisser de côté si on ne connait pas encore ses premiers livres.
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